Le zoo de la Palmyre est actuellement le parc zoologique privé le plus fréquenté de France, l'un des plus renommés d'Europe, et un élément phare du patrimoine de la région Poitou-Charentes.
Il a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé, âgé alors de 35 ans, au cœur de la Côte de Beauté et des plages de la Charente-Maritime, à 15 km de Royan, dans la forêt de la commune de Les Mathes - La Palmyre.
Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées. Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation.
Si le zoo de la Palmyre n'a officiellement ouvert ses portes qu'en 1966, le projet débuta réellement de manière officieuse dès 1957, grâce aux efforts de Claude Caillé, son créateur.
Ce dernier, fils d'un vendeur de journaux, commence à travailler avec son père dans ce milieu modeste dès l'âge de 14 ans. Il a une vingtaine d’années lorsqu'il fait la rencontre de sa future femme, Irène, dont l'un des frères possède un petit parc zoologique à la Croustille, près de Limoges. C'est en venant y aider son beau-frère que Claude Caillé se découvre une passion pour les animaux. Dès lors, il se plonge dans les livres et étudie la zoologie.
En 1957, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, Patrick et Bruno, il débute avec un petit zoo ambulant qu'il présente dans les écoles, sillonnant la France. Puis, dans les années 60, il décide de partir en Afrique pour y capturer des animaux. Après un séjour chez les Pygmées, il ramène du Cameroun des gorilles et des chimpanzés.
De retour au Kenya, il s'associe cette fois avec Carr-Hartley qui capture et fournit des animaux aux zoos du monde entier. Cette fois l'opération réussit, et il revient alors en France avec un cheptel d'animaux exotiques, et s'installe à La Palmyre, au cœur d'une forêt de pins maritimes et de chênes verts, tout proche des plages de l'océan Atlantique.
Aujourd'hui cependant, afin d'éviter de trop les dénaturer, lesanimaux ne sont plus élevés en nurserie mais par leurs parents. Ce n'est donc plus que dans des cas exceptionnels — abandon du petit, manque de lait ou d'instinct maternel, petit qui présente une pathologie, etc. — qu'un petit est retiré à sa mère.
En 1975, le parc zoologique a reçu 260 000 personnes dont 190 000 pendant les trois mois d'été.
En 1976, de nombreux animaux sont évacués en raison d'un grand incendie qui ravage la forêt de la Coubre et menace le zoo, et qui heureusement, finit par s'arrêter à quelques centaines de mètres du zoo.
En mars 1978, la première naissance d'un gorille en France se produit au Zoo de la Palmyre.
En 1984, une première naissance d'ours blanc a lieu au Zoo de la Palmyre.
Depuis 1985, les flamants du Chili se reproduisent avec succès.
En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s'installe quinze jours dans une cage du Zoo de la Palmyre, sous l'étiquette Homo sapiens, pour y observer les humains avec les yeux des animaux.
En 1989, le Zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'otarie de Californie et emploie un vétérinaire à temps plein.
En 1992, le Zoo de la Palmyre réussit sa première reproduction de guépards.
En mars 1993, le zoo s'est agrandi de 4 hectares et présente une vaste plaine africaine où sont mélangés des zèbres, des antilopes et des autruches.
En 1994, est construit le nocturama pour roussettes.
En 1995, le Zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'éléphant d'Asie.
En 1996 est créé le bassin des ours polaires. D'une capacité de 1000 m³ d'eau, il permet aux visiteurs d'observer les évolutions de ses pensionnaires, que ce soit à l'air libre ou sous l'eau grâce à des vitres de 5 cm d'épaisseur.
Une serre tropicale, dont la construction est prévue pour s'achever en 2009, offrira 4 hectares aux anthropoïdes, portant la surface du zoo à 18 hectares.
En octobre 2005, Claude Caillé a officiellement pris sa retraite, cédant ainsi sa place à son fils, Patrick Caillé.
En décembre 2005, le zoo a perdu l'ours polaire mâle, qui n'a pu être remplacé qu'à partir de juillet 2006 par l'ours Moni, venu tenir compagnie à Tania.
Le tigre de Sibérie mâle, âgé d'une douzaine d'années, a quitté le zoo de la Palmyre en juin 2006 pour rejoindre Toundra, une femelle du zoo d'Amnéville. Il a été remplacé par un couple de tigres asiatiques.
La canicule de l'été 2006 a nécessité que soient mis en place des dispositifs particuliers pour certains pensionnaires, notamment les manchots du Cap, pour lesquels a été installée une brumisation.
L'éléphante Homaline a quitté le zoo à l'automne 2006 pour rejoindre le zoo de Pont-Scorff.
Le zoo bénéficie pour la saison 2009 d'une superficie supplémentaire de quatre hectares consacré aux grands singes.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Zoo_de_La_Palmyre )
Commentaires
coucou je connais meshers j'aime beaucoup, il y a toujours le café "le surf" sur la plage ?
vraiment de très bons souvenirs !!!!