M E S C H E R S

Un p'tit tas de cailloux au fond du coeur

posté le 29-08-2010 à 11:23:28

Route verte (de Bordeaux à Royan)

La Route verte est un itinéraire touristique reliant Bordeaux à Royan en Charente-Maritime, passant par Blaye et longeant au plus près l'estuaire de la Gironde.

La route est signalée « Bordeaux par la côte » depuis Royan ou « Royan, par la côte » depuis Blaye, et « Corniche fleurie » entre Blaye et Bourg.

À cause des nombreux virages dus au franchissement de vallées et de falaises mortes le long de l'estuaire, le kilométrage depuis Bordeaux est plus important que par la route directe, la D.137 et la D.730.

 


Itinéraire de Royan à Blaye

La route s'appelle la Route verte ou la Route côtière et relie le pays royannais en Charente-Maritime à la région vinicole du Blayais, dans le département de la Gironde, en longeant au plus près l'estuaire de la Gironde.

La route quitte Royan par la D.145, passant par les stations balnéaires de Saint-Georges-de-Didonne et de Meschers avant d'atteindre le village touristique de Talmont, classé parmi les plus beaux villages de France. Elle passe ensuite à proximité du site gallo-romain de Barzan, traverse le port de pêche de Saint-Seurin-d'Uzet puis rejoint la petite ville de Mortagne. La route s'écarte alors un peu à cause du relief, passe par Saint-Fort-sur-Gironde avant d'atteindre le château de Beaulon et ses Fontaines bleues à Saint-Dizant-du-Gua. De là, le paysage devient plus vallonné et la route serpente au milieu de coteaux couverts de vignobles appartenant au domaine de production du Cognac et du Pineau. Elle traverse encore les villages de Saint-Thomas-de-Conac, de Saint-Sorlin-de-Conac et de Saint-Bonnet, puis passe à proximité du Pôle-nature de Vitrezay avant de franchir la limite administrative entre les départements de la Charente-Maritime et de la Gironde, qui sépare également les régions Poitou-Charentes et Aquitaine.

La route se poursuit jusqu'à la petite ville de Saint-Ciers-sur-Gironde, atteint Braud-et-Saint-Louis où se situe la centrale nucléaire du Blayais, puis, longeant de grands marais, arrive finalement à Blaye, petite sous-préfecture groupée autour de sa citadelle classée patrimoine mondial de l'humanité.

 


Itinéraire de Blaye à Saint-André-de-Cubzac

 

En amont de Blaye, c'est la Route de la corniche fleurie qui prend le relais (anciennement appelée Route des capitaines) jusqu'à Bourg, au milieu de vignobles de réputation internationale. A Blaye, les panneaux indiquent « Route de la corniche fleurie » ou « Route de la corniche ». Elle emprunte la D.669 par Bourg et Saint-André-de-Cubzac, ménageant de spectaculaires points de vue sur l'estuaire de la Gironde, sur l'archipel girondin, sur le bec d'Ambès puis sur la Dordogne.

Longeant encore plus près la rive de l'estuaire, la petite route D.669e1 serpente au milieu de paysages marqués par de puissantes falaises abritant des habitations troglodytes (certaines arborent des façades sculptées, en particulier près du chemin de Marmisson), des carrelets et des maisons de pêcheurs. La végétation prend ici des accents quasi méditerranéens et mêle des essences aussi diverses que lauriers roses, bananiers et palmiers. De Blaye à Bourg, la vigne est également reine, et l'on traverse deux domaines réputés : le vignoble de Blaye et le vignoble de Bourg. Le chemin est rythmé par une série de hameaux pittoresques : Le Pain de Sucre, Bayon, Marmisson, Gauriac et Roque de Thau.

À proximité du château Tayac, une table d'orientation et des panneaux d'information permettent de mieux appréhender l'histoire, la géographie, l'environnement et le patrimoine de cette région de France. Baptisé « Une fenêtre sur l'estuaire », ce point-information offre une vue panoramique sur l'archipel girondin (île Verte, île Nouvelle, île Paté notamment) et sur le bec d'Ambès...

 

 

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Route_verte_%28de_Bordeaux_%C3%A0_Royan%29 )

 

 


 
 
posté le 24-08-2010 à 18:58:55

Talmont sur Gironde - Ruelle fleurie

Tags: #talmont
 


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1. ricardo 2  le 24-08-2010 à 18:00:23  (site)

tres joli...

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posté le 16-08-2010 à 10:53:18

Pour les "Potains" qui osent dire que Meschers est sous la pluie

... et pour les faire baver..... heeeeeeeeeuuuuuu !..... non rêver bien sur ;-)

 

 Pont du diable

 


Deau dimanche 15 août

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 


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1. Beethoven  le 16-08-2010 à 15:38:02

Moi suis sage,j'ai rien dit Calimero
C'est Jupi le coupable smiley_id1464886

Magnifique les photos smiley_id117184

2. jupi  le 16-08-2010 à 18:51:56

tiens pour une fois il fait soleil
tu as attendu combien de jours avant de faire les photossmiley_id166420
elles sont jolies Hey potine

3. jacouille  le 14-09-2010 à 18:15:16

meme si il pleut,potinefais debelles photos,ah ah ah,je fayotte.smiley_id172958smiley_id172958

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posté le 14-08-2010 à 12:40:24

Souvenir ( Photos ) du Phare de Cordouan

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos Mai 2010

 

 

 

 


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posté le 07-08-2010 à 13:47:12

Géographie de la Charente-Maritime

 

Le département de la Charente-Maritime est situé au cœur du littoral atlantique de la France, appartenant entièrement au Bassin aquitain dont il forme l'extrémité septentrionale. Il est limitrophe de cinq autres départements : la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente - département avec lequel il partage la plus grande limite départementale -, la Dordogne et la Gironde. Il appartient administrativement à la région Poitou-Charentes et deux régions bordent ses limites septentrionales et méridionales : les Pays de Loire et l'Aquitaine.La Charente-Maritime occupe une surface de 6 864 km², ce qui la place, par sa superficie, au 19e rang des départements de la France métropolitaine.

Régions naturelles

Les régions naturelles de la Charente-Maritime sont issues de la diversité de leurs terroirs agricoles, lesquels dépendent à la fois de la nature des sols et de leur exploitation autant que de la variété des milieux géographiques. Ces derniers qui relèvent de la diversité des sites naturels (sites de vallée, de plaine, de plateau, de marais, milieux littoraux, domaine insulaire) ont déterminé ou influencé à la fois les modes de production et d’organisation de l’espace géographique.

Ainsi de véritables micro-régions naturelles se distinguent-elles par la différence de l'occupation des sols qui a servi à fixer les activités humaines et économiques. Chaque région naturelle est dominée par une ou plusieurs villes dont l’importance détermine aussi leur influence.Du nord au sud, neuf régions naturelles peuvent être délimitées en Charente-Maritime.

Le Marais Poitevin

Cette micro-région est située tout au nord du département de la Charente-Maritime, dont la Sèvre Niortaise lui sert de délimitation naturelle.

À l'ouest, le Marais Poitevin est bordé par la baie de l'Aiguillon, dont l'activité économique majeure est la mytiliculture, centrée sur Charron, faisant de la Charente-Maritime le premier producteur national de moules. C'est dans le pertuis Breton que se situe l'Anse de l'Aiguillon, où se jettent la Sèvre niortaise et, un autre fleuve côtier de moindre importance, le Curé. Son littoral est entièrement marécageux de l'embouchure de la Sèvre niortaise jusqu'à celui du Curé. Il est bordé par le vaste marais de la Brie, où de nombreux collecteurs vont rejoindre la baie, dont le plus important est le Canal du Curé, ce dernier correspond tout simplement à la partie canalisée du petit fleuve côtier éponyme.

Ces terres de marais, qui sont devenues des marais agricoles, ont deux orientations dans leur mise en valeur. Celles qui ont été asséchées sont vouées quasi exclusivement à la culture du maïs, tandis que les autres terres sont des prairies destinées à l'élevage intensif. Ces prairies naturelles, gagnées sur la mer, sont appelées "prés salés", parce que ces derniers sont drainés par tout un réseau de canaux d'irrigation dont l'eau est plus ou moins salée. C'est là un aspect caractéristique de tous les polders, où les marais drainés nécessitent un entretien constant et une protection vigilante contre l'invasion des eaux (protection contre les eaux de mer, évacuation rapide des eaux issues des crues de printemps).

Autour de Marans, qui est le principal centre urbain de cette région, se situe le « marais desséché » dont les productions agricoles sont tournées vers la céréaliculture, principalement le maïs, et à l'ouest de la ville, l’élevage bovin pour la viande.

Tout à l'est, en bordure du Mignon dont le cours est canalisé depuis Mauzé-sur-le-Mignon et se nomme plus précisément le Canal du Mignon, affluent de rive gauche de la Sèvre Niortaise, commence le « marais mouillé », zone humide principalement dévolue à l'élevage laitier et aux cultures maraîchères.

Le Marais poitevin est une région agricole en Charente-Maritime, dont l’altitude moyenne est l’une des plus basses de tout le département, peu d’endroits en effet dépassent les 20 mètres de hauteur. Cette vaste cuvette alluviale et fluviatile, d’environ 20 000 hectares, correspond à l’ancien golfe des Pictons qui a été drainé dès le milieu du Moyen Age et dont les terres ont été peu à peu gagnées sur la mer par un important travail de poldérisation, emprunté au modèle hollandais.

La vallée du Curé, dont le cours inférieur a été canalisé pour servir au drainage à la partie du "marais desséché", délimite au sud le Marais Poitevin et le sépare de la région de l’Aunis.

 

L'Aunis

 

Cette région naturelle, d’environ 85 000 hectares, est bordée à l’ouest par l’océan Atlantique. Son littoral se distingue, soit par de hautes falaises calcaires (falaises d'Esnandes, de Marsilly, de L'Houmeau, promontoire de La Pallice et môle de Chef-de-Baie à La Rochelle, Pointe du Chay à Angoulins-sur-Mer, Pointe des Boucholeurs à Châtelaillon-Plage), soit par des côtes basses, quelques unes étant marécageuses (marais de Voutron et d’Angoulins), d'autres sablonneuses (plages d’Aytré, d'Angoulins, de Châtelaillon-Plage, mince cordon dunaire entre Angoulins et Châtelaillon-Plage à Saint-Jean-des-Sables).

Le littoral nord de l'Aunis est bordé par le Pertuis Breton, petite mer intérieure qui sépare l'ile de Ré des côtes de la Vendée. Trois caps calcaires s'avancent doucement dans l'océan, entre Esnandes et le grand port maritime de La Pallice ; du nord au sud, se trouvent la pointe Saint-Clément, la pointe du Plomb et la pointe de Chef-de-Baie.

Au sud de La Rochelle se trouve le Pertuis d'Antioche, qui sépare l'île de Ré de l'île d'Oléron, et qui correspond à un véritable détroit autant qu'à une petite mer intérieure. Le trait de côte, au sud de La Rochelle, fait également apparaitre des promontoires (pointe des Minimes, pointe de Roux, pointe du Chay).

Concernant ce denier cap, il est le plus remarquable, ressemblant davantage à un promontoire, une sorte de presqu'île, dont la richesse géologique en fait un lieu d'étude très couru des géologues. Enfin, face à Châtelaillon-Plage, se situe la Rade des Basques, qui la sépare de l'île d'Aix.

Sur le rivage nord, au pied des falaises, soit vives, soit mortes, entre l'Anse de l'Aiguillon et La Rochelle, le littoral est encore adonné à la mytiliculture (Esnandes, Marsilly et L'Houmeau), mais cette activité tend à se réduire de plus en plus.

Au sud de La Rochelle, dans les zones marécageuses du littoral, où se pratiquait l'exploitation des salines depuis le Moyen Age, l'ostréiculture a pris le relais. Cette dernière activité se maintient encore à Angoulins-sur-Mer (site de la presqu'ile du Chay) et à Châtelaillon-Plage (site ostréicole des Boucholeurs).

A l’est, l’Aunis est délimitée, d'une part, par la vallée du Mignon, affluent de rive gauche de la Sèvre niortaise, et, d'autre part, par la vallée de la Gères, modeste affluent de rive droite de la Charente, tandis qu'au sud, commence le vaste Marais de Rochefort.

Au centre de la plaine, la vallée du Curé, qui se jette dans l'Anse de l'Aiguillon, au nord d'Esnandes, sépare l’Aunis du Marais Poitevin, après un parcours de 45 km. Ce petit fleuve côtier naît au village éponyme de Curé, dans la commune de Saint-Georges-du-Bois, au nord de Surgères, et est grossi, sur sa rive gauche, des eaux du Virson, ruisseau qui prend sa source dans le lac de Frace, au nord-est d'Aigrefeuille d'Aunis. Ces petits cours d'eau constituent d'importantes ressources par leur apport en eau douce pour la mytiliculture en baie de l'Aiguillon autant que pour l'irrigation mais la plupart du temps connaissent de gros problèmes d'assèchement de leur cours lors des périodes de grande secheresse.

L’Aunis correspond à une table calcaire, une sorte de promontoire qui s’avance vers l’océan. Elle se caractérise par de faibles altitudes, qui s’inclinent doucement d’est en ouest, de 60 mètres, collines à l'est de Surgères, à 20 mètres, promontoire de La Pallice, au droit de l'océan, l’altimétrie moyenne de la plaine étant de 30 mètres environ.

Cette plaine calcaire, à peine vallonnée, où aucune vallée ne s'y encaisse, contient des sols particulièrement fertiles, dont les terres de groies bien amendées ont fait de l’Aunis une riche terre céréalière. Cette région de champs ouverts, de type openfield, aux larges horizons dénudés, lui donne des aspects de « petite Beauce ». Cependant, la monotonie de son paysage est rompue dans sa bordure orientale, au-delà de Surgères, où le relief devient plus vallonné par la présence de collines dont les terres sont encore le domaine des prairies artificielles pour l’élevage laitier.

La forêt de Benon, qui est une forêt domaniale, composée essentiellement de chênes pubescents, sert également de délimitation géographique avec le Marais Poitevin, au nord-est. Cette forêt, qui était à l'origine une hêtraie, s'étend sur sept communes,regroupant une surface totale de 3300 hectares, dont 598 hectares relèvent du domaine public.Elle est l’unique forêt de la plaine de l’Aunis, étant quelquefois surnommée le "poumon vert" des Rochelais.

La Rochelle est la capitale historique de cette ancienne province, tandis que Surgères demeure un gros centre de services agricoles, desservant toute la partie orientale de l’Aunis. Cette province, dont l’urbanisation s’est considérablement accélérée durant la dernière décennie, subit la très forte influence de La Rochelle. Son aire urbaine s’étend jusqu’aux portes de Surgères et à la limite du département des Deux-Sèvres, et rassemble aujourd’hui près d’un tiers de la population départementale. L’Aunis tend à devenir de plus en plus une région suburbaine et perd son identité rurale, que le tourisme cherche malgré tout à préserver.

 

L'archipel charentais

 

Les deux îles principales que sont Oléron et Ré forment des individualités géographiques nettement marquées, du fait de leur insularité, bien qu’elles soient toutes les deux reliées par un pont-viaduc. Les îles d'Aix et Madame font également partie de cet ensemble insulaire aux traits si originaux. L'archipel charentais forme une superficie totale de près de 262 km².

Les deux îles principales constituent les prolongements naturels et géologiques des tables calcaires de l’Aunis pour l’île de Ré et de la Saintonge pour l’île d’Oléron. Au sud de l’île d’Oléron, des dunes importantes ont été stabilisées par la plantation d’une grande forêt de pins maritimes dès le XIXe siècle, la Forêt de Saint-Trojan, tandis que sur un autre cordon dunaire, au nord-est de l’île, a été fixée la forêt des Saumonards. Dans l’île de Ré, le cordon dunaire qui relie la presqu’île d’Ars à celle de Loix comporte le bois de Trousse-Chemise et pratiquement l’unique forêt rhétaise. Au nord de l'île d'Aix, un bois de chênes verts, le bois Joly, couvre presque le quart de toute l'île, elle enserre le site historique de Fort Liédot.

Ces îles tirent leurs richesses de leurs milieux naturels très comparables et, sous la forte impulsion du tourisme qui en est devenu l’économie dominante, elles ont développé chacune des productions originales et, quelquefois, fort semblables. Ainsi, l’île de Ré s’est spécialisée dans la culture des primeurs (pommes de terre et asperges) et dans la viticulture (eaux de vie de cognac et vins de pays), cette dernière activité étant très importante dans le nord de l’île d’Oléron. Si l’île de Ré a su maintenir avec succès la saliculture dont la production du sel marin a atteint une réelle notoriété, Oléron s’est davantage spécialisée dans l’ostréiculture et la pêche hauturière. Le port de La Cotinière est devenu le premier port de pêche de la Charente-Maritime et, par delà, d'une partie du golfe de Gascogne jusqu'au sud de la Vendée.

Ré a pour capitale historique Saint-Martin-de-Ré et Oléron a pour capitale géographique Saint-Pierre-d'Oléron, mais les deux îles n’échappent pas à l’influence urbaine de La Rochelle pour la première et de Rochefort, voire de Marennes, pour la seconde. Ces îles cherchent malgré tout à préserver leur identité insulaire, en essayant de limiter un tourisme de masse qui, mal contrôlé, pourrait les défigurer irrémédiablement.

Les Marais de Rochefort et de Brouage

Cette région naturelle, essentiellement maritime autant par sa proximité du rivage océanique que par la présence des grands estuaires fluviaux (basse vallée et embouchure de la Charente au centre, vaste estuaire de la Seudre au sud), est caractérisée par une altimétrie tout à fait comparable à celle relevée dans le Marais Poitevin. Au nord de la basse vallée fluviale de la Charente s’étend, sur environ 12 000 hectares,le Marais de Rochefort. Ce dernier est constitué principalement des marais desséchés de la Petite Flandre, de Fouras et d’Yves. Ils ont été drainés et asséchés dès les XVIIe siècle et XVIIIe siècle par des ingénieurs hollandais qui y ont introduit la technique des polders.La Gères et son affluent, la Devise, ont été canalisés pour permettre l’évacuation des eaux des marais vers la Charente. Ces terres sont maintenant destinées principalement à la maïsiculture intensive aux dépens de l’ élevage bovin.

Au sud du fleuve se situe le Marais de Brouage qui s’étend également sur 12 000 hectares.Ses marécages ont été assainis à partir du début du XIXe siècle. Il s’agit d’anciens marais salants qui, après drainage, ont été transformés en prés salés pour l’élevage bovin et ovin, tandis qu’en bordure de la vallée de la Seudre, les anciennes salines ont été transformées en claires à huîtres. La région de Marennes est devenue un important centre de production ostréicole faisant de la Charente-Maritime le premier producteur d’huîtres d’Europe. Cette reconversion de l’économie locale à l’élevage et à l’ostréiculture est confortée par l’importance de l’économie touristique (plages de Fouras et de Port-des-Barques, attrait touristique de l’île d'Aix et de Fort-Louvois, villes chargées d’histoire de Rochefort et de Marennes, site historique de Brouage).

À l’est de cette micro-région, tout autour de Tonnay-Charente et le long de la vallée de l’Arnoult, dont le cours supérieur a été canalisé au début du XIXe siècle, se sont développées des cultures maraîchères et légumières, faisant de cette région le jardin potager de la Charente-Maritime, avec l’appellation flatteuse de « petite Bretagne ».

Rochefort et Marennes sont les centres urbains dominants de cette région littorale et fluviale, leur dynamisme économique et urbain s’affirmant de plus en plus depuis une décennie.


La Saintonge agricole

 

Située à l’est et au nord-est de la Charente-Maritime, cette région, qui est proche du Seuil du Poitou, est celle qui porte les plus hautes collines du département. C’est en effet près du département des Deux-Sèvres que se situe le point culminant de la Charente-Maritime, avec 173 mètres relevés au coteau du bois de Chantemerlière.Dans l’ensemble, les altitudes de ce bas plateau s’élèvent d’ouest en est, de 50 mètres à plus de 150 mètres. Les vallées de la Boutonne et de ses affluents principaux (Trézence, rive droite, et Nie, rive gauche), qui sont bordées de larges peupleraies, entaillent doucement le plateau aux sols calcaires et marneux.

Les massifs boisés, à l’état résiduel, sont situés aux marges de cette région vallonnée (Forêt de Chizé, Forêt d'Aulnay), où se situent par ailleurs les plus hautes altitudes du département.

Longtemps adonnée à la vigne, puis à l’élevage laitier et à la polyculture, c’est aujourd’hui une importante région céréalière, dont les principales productions sont le tournesol, le colza, le maïs et le blé. D’une terre de semi-bocage qu’elle avait encore dans les années soixante, la Saintonge agricole a considérablement modifié son paysage agricole. Des remembrements intensifs, opérés dans les trois dernières décennies, lui ont donné aujourd’hui un paysage d’openfield. Elle prolonge ainsi à l’est la riche plaine céréalière de l’Aunis, mais elle en diffère nettement par son relief ondulé et ses collines élevées.

Saint-Jean-d'Angély est la ville principale de cette région longtemps affectée par l’exode rural et menacée aujourd’hui par le vieillissement de la population et la désertification rurale. La ville demeure cependant un actif centre de services tertiaires grâce à ses fonctions administratives variées et une place commerciale de premier plan entre Niort, au nord, et Saintes, au sud. Carrefour routier incontournable, desservie par l'A10, Saint-Jean-d'Angély est aussi une ville touristique au riche patrimoine urbain et aux activités de loisirs et culturelles très diversifiées.

 

La Saintonge centrale et viticole

 

Comme son nom l'indique, la Saintonge centrale et viticole correspond à la partie centrale du département de la Charente-Maritime, à laquelle s'ajoutent le « Pays-bas » de Matha, à l’est, et les « Borderies », plateau boisé aux sols siliceux qui s’étend de Saint-Savinien à Burie.

Elle est délimitée, au nord, par le plateau de la Saintonge agricole, à l'ouest, par les basses vallées de la Boutonne et de la Charente, ainsi que par celle de l'Arnoult, au sud-ouest, par la Saintonge maritime et, au sud, par la Haute Saintonge.Il s'agit d'un bas plateau, aux sols très différenciés (calcaires et siliceux au nord du fleuve, crayeux et marneux au sud), au sein duquel s'encaisse la Charente en une vallée dissymétrique. Cette riante vallée s'évase sur sa rive gauche, où prédominent des prairies alluviales, souvent inondables lors des crues hivernales, tandis que, sur la rive droite, des falaises, quelquefois abruptes et surplombant le fleuve, portent des villages perchés, comme celui de Saint-Sauvant, site pittoresque surnommé flatteusement le "Rocamadour de la Saintonge".

L'altimétrie moyenne de cette région est assez comparable à celle relevée en Saintonge agricole, les altitudes étant comprises entre 30 et 60 mètres de hauteur de part et d'autre du fleuve, et même davantage dans le plateau des Borderies, où elles atteignent 100 mètres en limite du département de la Charente, près de Burie . Elles s'inclinent toutes en direction de l'ouest, où le plateau saintongeais, au contact des marais de la zone littorale, laisse paraître par endroits un ancien trait de côte, issu de l'ancien rivage du golfe des Santons. Sur cet ancien golfe, aujourd'hui entièrement comblé, s'évasait l'Arnoult en un très vaste estuaire, dont les falaises mortes sont visibles notamment à Pont-l'Abbé-d'Arnoult et à Sainte-Radegonde (site des falaises mortes de La Cadorette).

 La Charente et ses affluents (Antenne, rive droite, Né et Seugne, rive gauche) s'écoulent dans des vallées basses, dont l'altimétrie est partout inférieure à 20 mètres. Le delta des Seugnes, en amont de Saintes et sur la rive gauche de la Charente, crée un paysage original de marais fluviatiles, d'une très grande richesse écologique.

Le Pays-bas de Matha fait exception à cet ensemble régional, bien qu'il lui appartienne par son soubassement géologique ; il s'agit en effet d'une dépression dont l'altitude moyenne est de 20 mètres, au sein de laquelle coulent l'Antenne et ses nombreux affluents. Cette cuvette, au relief de pénéplaine, contraste avec le plateau escarpé des Borderies, qui la domine à l'ouest, du haut de ses 80 mètres.

Cette grande région viticole prolonge à l'ouest la riche région du Cognaçais. Comme son nom l'indique, la Saintonge viticole tire sa richesse principalement de la vigne, pour la production des célèbres eaux de vie de cognac et du pineau des Charentes. La vigne est très développée et soigneusement entretenue dans les Borderies et dans le Pays-bas de Matha. Au sud du fleuve, dans la région de Pons et de Gémozac, se trouvent les vignobles les plus étendus du département. Ces vignes, classées en fins bois et bons bois dans leur grande majorité, produisent des eaux de vie de qualité, et particulièrement, celles qui proviennent du Pays Buriaud, dont les vignes sont classées dans la zone délimitée des Borderies.

Au côté de la viticulture, d’autres productions agricoles complètent cette économie rurale, riche et diversifiée. Les cultures fruitières (pommes, poires, fraises notamment) sont particulièrement bien développées autour de Saintes ainsi que l'horticulture, tandis que la région de Gémozac et la vallée moyenne de la Seudre, au sud de Saintes, sont le domaine privilégié des cultures maraîchères et des pépinières viticoles. A l'ouest de Saintes, la céréaliculture progresse aux dépens de la vigne et de l'élevage laitier, mais ce dernier se maintient sur les prairies en bordure de la Charente.

Cette région a comme centre urbain principal la ville de Saintes. L'aire urbaine de Saintes s'est beaucoup étendue dans la dernière décennie, elle affirme sa deuxième place dans le département, autant par sa population que par son économie. Saintes exerce une très forte influence urbaine en Saintonge et rend cette région de plus en plus attractive. Même les villes de Pons, Gémozac et Saint-Savinien contribuent à ce dynamisme régional. Si cette région s’urbanise de plus en plus, surtout autour de Saintes et, dans une moindre mesure sur l’axe Pons-Gémozac, la ruralité y est encore très préservée et demeure particulièrement active.

 

La Saintonge maritime et girondine

 

La Saintonge maritime et girondine est baignée, au sud-ouest, par le plus vaste estuaire de l'Europe, la Gironde. Au nord-ouest, elle est délimitée par la vallée de la Seudre et, à l'est, par le plateau de la Saintonge viticole. C'est une région d’altimétrie moyenne, comprise entre moins de 10 mètres sur le littoral et plus de 60 mètres dans le massif dunaire de la presqu'île d'Arvert comme sur les coteaux de la Gironde au sud-est. La Saintonge maritime a des productions agricoles très variées qui répondent en de nombreux points à celles observées en Saintonge viticole : viticulture sur les coteaux girondins et céréaliculture sur le plateau, cultures fruitières (melons) et maraîchères en vallée de la Seudre.

À l'ouest, cette micro-région est dominée par le vaste massif boisé de la Forêt de la Coubre. Il s’agit en fait d’une immense pinède, plantée artificiellement vers le milieu du XIXe siècle, pour contenir l'avancée des dunes dans la presqu'île d'Arvert.

Sur les rives méridionales de l’estuaire de la Gironde, les marais ont été remis en valeur grâce au tourisme.

C'est également dans cette partie de la Saintonge maritime que se trouve la vaste embouchure de la Seudre, dont la rive gauche est adonnée essentiellement à l'ostréiculture, et où La Tremblade est le premier port ostréicole de France.

Cette très importante région touristique est dominée par Royan. Cette grande station balnéaire est le centre urbain principal de cet ensemble régional dynamique, tandis que Saujon s’affirme comme le carrefour géographique de cette région maritime, gagnée par une urbanisation rapide.

La Haute Saintonge

La Haute Saintonge est arrosée par la Seugne et son affluent principal, le Trèfle, ainsi que par le Né, qui sert de délimitation naturelle avec le département voisin de la Charente. Les nombreux coteaux, qui sont coiffés de vignes, ont des altitudes supérieures à 60 mètres et nombre de villages ont été édifiés sur des éminences élevées. La Haute Saintonge est un plateau aux sols variées (calcaires, crayeux, argileux, siliceux) aux altitudes moyennes comprises entre 20 mètres (vallées de la Seugne et du Né) et plus de 110 mètres (coteaux de la champagne d'Archiac).
C'est une région viticole et de polyculture, demeurée très rurale. Les surfaces consacrées à la vigne sont souvent importantes, surtout celles situées dans la zone de délimitation de la Grande Champagne de la zone de production de cognac et de pineau (cantons d'Archiac et de Jonzac).
Dans la plaine de Mirambeau, les cultures céréalières occupent de grandes surfaces tandis que les vignes qui appartiennent à la zone des Fins Bois sont situées sur les coteaux élevés. Dans la zone estuarienne de la Gironde, les vastes marais de Saint-Bonnet-sur-Gironde ont été mis en en valeur et sont devenus une destination touristique qu'anime le port de plaisance de Port-Maubert.
A l'ouest de Jonzac s'étend la vaste Forêt de la Lande qui constitue par son étendue de plus de 5 000 hectares le troisième espace boisé de la Charente-Maritime après le massif forestier de la Double saintongeaise et la Forêt de la Coubre. Aux portes de cette forêt de pins et au nord de la Seudre qui y prend sa source, se situe le village dynamique de Saint-Genis-de-Saintonge, idéalement situé sur la RD 137 (ex RN 137) et dans la mouvance de Pons. Au village voisin de Plassac s'élève un magnifique château du XVIIIe siècle qui contribue avec l'abbaye de La Tenaille de Saint-Sigismond-de-Clermont à l'animation touristique de la région.
Seule Jonzac qui forme une petite agglomération de 5 000 habitants fait figure de centre urbain notable et commande cette région longtemps frappée par l'exode rural et faiblement peuplée (35 hab/km²).
La Saintonge boisée
Cette micro-région, également dénommée la Double saintongeaise, correspond à la partie la plus méridionale du département. Son relief est plus vallonné que celui de la Haute-Saintonge et de hautes collines dont les hauteurs atteignent souvent plus de 120 mètres d’altitude portent parfois des villages perchés. Son point culminant qui correspond au coteau boisé de Boismorand (154 mètres) se trouve situé à cheval sur les deux départements charentais, près de Chevanceaux. C'est le point culminant du sud de la Charente-Maritime .
La Saintonge boisée est le prolongement méridional de la Haute-Saintonge, mais ses sols en diffèrent nettement, étant caractérisés par des terres sablonneuses et siliceuses, couvertes de landes et parsemées d’étangs, sur lesquelles ont été plantés des pins sylvestres dans le courant du XIXe siècle. Cette pinède n’est pas sans rappeler les vastes forêts des Landes de la Gascogne. Le massif boisé de la Double saintongeaise recouvre pratiquement la moitié de la superficie de cette région qui demeure très faiblement peuplée, et dont l’activité agricole est dominée par la polyculture (élevage bovin, céréales, vignes) et l’exploitation forestière.
Montendre, Montlieu-la-Garde et Montguyon sont les seuls bourgs notables de cette contrée mais leur influence se limite surtout à leurs cantons respectifs. Bordeaux y exerce par contre une emprise considérable bien que la métropole de l’Aquitaine soit située à une cinquantaine de kilomètres plus au sud.
 
 
 
 
 
 
 
La façade atlantique et les îles
 
 

C'est le seul département de la région Poitou-Charentes qui possède une façade maritime sur l'Océan Atlantique. Son littoral s'étend sur 463 kilomètres, îles comprises, et offre une variété remarquable de reliefs littoraux (côtes marécageuses, côtes dunaires, grandes plages de sable fin ou criques sableuses, falaises crayeuses ou calcaires, baies et petits golfes, caps et promontoires, presqu'îles, larges estuaires fluviaux...).

Le littoral charentais est de plus composé d'un archipel de quatre îles dont les deux plus grandes sont séparées entre elles par des détroits qui sont nommés « pertuis » et qui sont de véritables petites mers intérieures :

  • Au nord, le pertuis Breton sépare l'île de Ré des côtes de la Vendée,

  • Au centre, le pertuis d'Antioche qui renferme la plus grande mer intérieure du littoral charentais, sépare l'île de Ré de l'île d'Oléron,

  • Au sud, le pertuis de Maumusson, qui est le plus petit des trois détroits, sépare l'île d'Oléron de l'estuaire de la Seudre et de la presqu'île d'Arvert.

Parmi ces quatre îles qui forment l'archipel charentais, deux sont de superficie notable et chacune est reliée au continent par un pont-viaduc :

  • Il s'agit, au nord, de l'île de Ré, qui, par sa superficie d'environ 85 km², est la troisième île du littoral atlantique français, se plaçant après l'île d'Oléron et Belle-Île. Cette île est la plus densément peuplée des îles de la France métropolitaine, sa densité de population est deux fois supérieure à celle de la France.

  • Au sud, l'île d'Oléron est la seconde île de la France métropolitaine, loin derrière la Corse. Parmi les îles françaises du littoral atlantique, l'île d'Oléron est la plus peuplée, la plus méridionale ainsi que la plus étendue, avec ses 174 km².

Les deux autres îles charentaises sont de taille beaucoup plus modeste ; l'une, l'île d'Aix n'est accessible que par bateau par une liaison maritime régulière depuis Fouras ou par des liaisons saisonnières qui ont lieu chaque été depuis La Rochelle, et la plus petite des quatre (à peine 800 m dans sa plus grande longueur, 0,78 km² de surface totale), l'île Madame, peut être accessible à pied à marée basse par une passe (la passe aux bœufs).

Sur le plan administratif, l'île de Ré est rattachée à l'arrondissement de La Rochelle ; elle est formée de deux cantons qui ont pour chefs-lieux Ars-en-Ré et Saint-Martin-de-Ré et sont composés de cinq communes chacun.

Les trois autres îles de l'archipel charentais appartiennent toutes à l'arrondissement de Rochefort :

  • L'île d'Oléron est également divisée en deux cantons de quatre communes chacun, dont Saint-Pierre-d'Oléron et Le Château-d'Oléron sont les chefs-lieux.

  • L'île d'Aix est une commune à part entière et appartient au canton de Rochefort-Nord qui compte sept communes dont une partie de la ville de Rochefort. Elle a la particularité d'être la plus petite commune de Charente-Maritime avec seulement 1,19 km².

  • Enfin, l'île Madame n'est pas une commune mais un écart de la commune de Port-des-Barques, cette dernière appartenant au canton de Saint-Agnant.
     
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  • Relief

    Les marais sont particulièrement nombreux et occupent 1/5 de la superficie du département : du nord au sud, se trouvent le Marais Poitevin, les Marais de Rochefort et d'Yves, de la Boutonne, de la Trézence, de Saint-Hippolyte, de Saint-Froult, de Broue et de Brouage, de la Seudre, de la presqu'île d'Arvert et de la rive droite de la Gironde.

    C'est dans les marais de de Rochefort, d'Yves et de Brouage que nidifient nombre de cigognes ; le département de la Charente-Maritime compte en effet le plus grand nombre de cigognes en France.

    Ces espaces humides succèdent parfois à d'anciens golfes marins aujourd'hui partiellement comblés par les alluvions (marais de la Seudre, de Broue et de Brouage, de Rochefort). Après avoir longtemps été utilisés comme marais salants, certains ont été reconvertis en parcs ostréicoles, tandis que d'autres sont devenus des réserves ornithologiques (réserve du marais d'Yves, marais de Broue et de Brouage, marais de Moëze). Ils sont connus localement sous le nom de « marais gâts » et sont souvent alimentés par de l'eau saumâtre.

    Certains espaces humides sont également situés dans les vallées inondables des principaux fleuves, soit en particulier la Sèvre Niortaise, au nord du département, la Charente et ses deux principaux affluents en Charente-Maritime (la Boutonne et la Seugne). C'est dans la vallée de la Charente que les zones inondables prennent le nom local de « prées » , toponyme qui se retrouve dans le nom de la commune de Saint-Laurent-de-la-Prée, en aval de Rochefort. Ce sont des « marais doux » car ils sont alimentés par les eaux des fleuves et des rivières et ont une importance considérable aussi bien pour l'agriculture que pour la conchyliculture, le département étant un grand producteur européen d'huîtres et de moules.

    Les deux îles principales possèdent également des marais (Ré et Oléron) dont une partie est exploitée pour la production de sel marin, notamment dans l'île de Ré.

    En tout, 110 000 hectares de zones humides occupent le territoire de la Charente-Maritime :

    • Au nord du département se trouve le Marais Poitevin que draine la Sèvre Niortaise et ses affluents dont la Vendée (rive droite) et le Mignon (rive gauche). Ce vaste espace humide est compartimenté en deux secteurs bien distincts : le « marais desséché » à l'ouest, où se situe la ville de Marans, et le « marais mouillé » à l'est, aux portes de Niort, dont une partie est devenue un site touristique fort fréquenté - site de la Venise verte - qui se situe dans le département voisin des Deux-Sèvres.

    • Au centre du département, de part et d'autre de la basse vallée de la Charente, le marais de Rochefort, appelé également Petite Flandre (rive droite du fleuve), et le marais de Brouage (rive gauche du fleuve) ont été asséchés et quadrillés de canaux depuis plus de trois siècles. Le canal de la Charente à la Seudre constitue l'un des collecteurs les plus importants du marais de Brouage.

    • Au sud-ouest, les marais de la basse vallée de la Seudre se sont formés autour de Marennes, sur la rive droite de l'estuaire, et de La Tremblade, sur la rive gauche. Il s'agit d'anciens marais salants qui avaient fait la fortune de Marennes et de Brouage. C'est aujourd'hui le domaine par excellence de l'ostréiculture qui est en fait le premier centre de production européen d'huîtres.

    • Enfin, au sud, le long de la rive droite de l'estuaire de la Gironde, des marais se sont formés, ou paluds. Ils sont aujourd'hui intégrés à une zone de protection spéciale dite des « marais de la rive nord de la Gironde », dans le cadre du réseau des sites naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

    Au-delà de la zone littorale de la Charente-Maritime, le département est composé de plaines doucement ondulées (Aunis, « Pays-bas » de Matha) et de bas plateaux au relief plus vallonné (Saintonge et ses régions naturelles comme les Borderies au nord du fleuve Charente, les Bois saintongeais au sud du fleuve, la Haute-Saintonge, la Double saintongeaise tout au sud du département, appelée également Saintonge boisée).

    Le relief du département est dans son ensemble de faible altitude, largement inférieure à 100 mètres pour les plaines littorales et les bas plateaux calcaires ou crayeux de l'arrière-pays charentais. Cependant, cette faible altimétrie ne signifie pas un relief uniformément monotone.

    Ainsi, dans le nord-est du département, au contact méridional du Seuil du Poitou, le relief prend un peu d'ampleur. C'est dans cette partie de la Charente-Maritime que se situe le point culminant du département avec ses 173 mètres de hauteur, il s'agit d'un coteau boisé, le "Bois de Chantemerlière", situé sur la commune de Contré.

    De même, dans la partie méridionale du département, qui correspond à la Double saintongeaise - ou Saintonge boisée -, l'altitude moyenne avoisine les 100 mètres.

    Bois et forêts

    Plusieurs forêts sont situées dans le département ou dans ses bordures administratives et occupent environ 15 % de la superficie totale de la Charente-Maritime :

    • Au nord et nord-est du département, des forêts résiduelles (forêt de Benon (3 300 ha), forêt de Chizé et forêt d'Aulnay), composées essentiellement de feuillus, sont les vestiges d'une vaste forêt antique, la forêt d'Argenson,qui séparait les anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge de celle du Poitou.

    • À l'est et au centre du département, les Bois situés entre Saint-Jean-d'Angély, Saintes et Cognac sont les résidus de l'antique forêt de feuillus d'Authon-Annepont, où de vastes clairières culturales ont été mises en valeur pour les plantations de vignes lors des grands défrichements de la période médiévale.

    • Au sud-ouest du département, la Forêt de la Coubre dans la presqu'île d'Arvert est prolongée par la Forêt de Saint-Trojan dans l'île d'Oléron (environ 2 000 ha). Ces deux massifs forestiers sont de vastes plantations de pins maritimes, implantées au début du XIXe siècle, pour contenir l'avancée des dunes.

    • Au centre du département, notamment des deux côtés du fleuve Charente et entre Charente et Seudre, toute une couverture forestière, percée de larges clairières culturales ou viticoles, apparaît. Si les forêts et les bois y sont nombreux, ils sont souvent de faible dimension, seule la Forêt de Pons, bien que très morcelée, s'y distingue par sa surface (500 ha).

    • Enfin, au sud-sud-ouest, se situe la Forêt de la Lande (5 000 ha) qui est prolongée à l'extrémité méridionale du département par le vaste massif boisé de la Double saintongeaise (30 000 ha), dans lequel se situe la pinède de Bussac-Forêt, limitrophe du département de la Gironde. Ces forêts implantées sur des terrains siliceux sont essentiellement des plantations de pins maritimes et évoquent les grandes pinèdes de la Gascogne (départements de la Gironde et des Landes).

    Géologie

     

    Le département possède une activité sismique légère, constituée régulièrement de tremblements de terre qui ont lieu au large de l'Île d'Oléron. L'emplacement de la faille est encore mal connu. Le séisme le plus important d'une magnitude de 5,5, a eu lieu le 7 septembre 1972. Le dernier en date, d'une magnitude de 4,5, a eu lieu le 18 avril 2005.

    Sur le plan géologique, le département appartient entièrement au Bassin Aquitain dont il constitue l'extrémité septentrionale. Il est séparé du Massif armoricain, au nord-ouest, par le Marais poitevin, et du Bassin Parisien, au nord-est, par le Seuil du Poitou. Ses assises géologiques qui appartiennent au soubassement du Bassin Aquitain sont constituées de différents matériaux dont les principaux sont les suivants :

    • Les calcaires et les marnes du Jurassique abondent au nord du fleuve Charente (promontoire calcaire de l'Aunis, plateau de la Saintonge du Nord) tandis que les calcaires et les grès du Crétacé se trouvent au sud du fleuve (Saintonge).

    • Tout au sud du département, les épanchements sidérolithiques couvrent la région de la Double.

    • Les dépôts alluviaux d'origine quaternaire sont issus des zones estuariennes des fleuves côtiers et des vallées plus ou moins larges des fleuves et de leurs affluents (vallée de la Sèvre niortaise au nord, vallée de la Charente au centre du département, vallée de la Seudre et estuaire de la Gironde au sud).

    • Enfin, les sédiments marins d'origine également quaternaire recouvrent les marais littoraux qui formaient autrefois de vastes golfes marins (golfe des Pictons au nord occupé aujourd'hui par le Marais poitevin et golfe des Santons au centre occupé aujourd'hui par le marais de Brouage).

    Hydrologie

    Quatre fleuves tributaires de l'océan Atlantique traversent le département :

    • la Sèvre niortaise, en bordure avec le département de la Vendée,

    • la Charente, qui donne son nom au département.

    • la Seudre

    • la Gironde qui est l'estuaire de la Garonne, marque la limite avec le département de la Gironde. Elle est l'un des plus vastes estuaires d'Europe et bénéficie à ce titre d'une protection au sein du réseau Natura 2000

    A ceux-ci, il convient d'en nommer un autre qui est fort peu connu mais qui joue un rôle non négligeable dans la géographie de l'Aunis; ce dernier est le fleuve côtier du Curé dont le cours inférieur est connu sous le nom de Canal du Curé.

    Les principaux affluents de la Charente - dans le département de la Charente-Maritime - sont la Boutonne , rive droite, et la Seugne, rive gauche. La Boutonne est le plus long affluent de rive droite de la Charente.

    Parmi les autres affluents notables, il faut nommer le Mignon qui est le plus long affluent de rive gauche de la Sèvre niortaise et qui a sa source en Charente-Maritime.

    Le département comprend également plusieurs canaux, creusés pour la navigation commerciale, dont :

    • Le canal de Marans à La Rochelle ou canal de Rompsay ;

    • Le canal de la Charente à la Seudre ou canal de la Bridoire, qui est relié au canal de Brouage

    • Le canal maritime de Marans à la mer ou canal maritime du Brault ;

    • Le canal du Mignon situé également en partie sur le département des Deux-Sèvres.

    Environnement

    En Charente-Maritime 5 sites sont classés dans le Natura 2000 en mer et 39 dans le réseau réseau Natura 2000. Comme six de ces zones correspondent à 2 sites, il y a donc 33 zones pour 39 sites Natura 2000 dont 19 sont entièrement en Charente-Maritime 7 sont en Charente et en Charente-Maritime, 3 en Deux-Sèvres et en Charente-Maritime, 2 en Gironde et en Charente-Maritime 1 en Dordogne, en Gironde et en Charente-Maritime et 1 en Dordogne, en Gironde, en Charente et en Charente-Maritime.

    Ils sont d'une grande diversités, centrés sur un habitat, la mer, un marais, la vallée d'une rivière ou d'un fleuve, des dunes, des coteaux ou encore sur une espèce animale.

     

    ( http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_de_la_Charente-Maritime )

     

 


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posté le 03-08-2010 à 16:52:22

Saintonge

Blason de la province
D'azur à la mitre d'argent accompagnée de trois fleurs de lys d'or

 

 

  La Saintonge (en saintongeais Saintonghe, le g est expiré) est une ancienne province française dont les limites ont plusieurs fois varié avec le temps. Partie intégrante de la province romaine d'Aquitaine durant l'antiquité (Saintes devenant la première capitale de ce vaste ensemble), elle est ensuite placée selon les époques dans la mouvance des rois et ducs d'Aquitaine, des comtes d'Anjou puis des comtes de Poitiers ramnulfides, avant d'être de nouveau intégrée au duché d'Aquitaine pour plusieurs siècles.

Apparaissant comme une marche frontalière entre les domaines capétien et plantagenêt durant le bas moyen-âge, elle est secouée par des luttes incessantes entre 1152 et 1451, ses seigneurs hésitant souvent entre l'attachement anglo-aquitain et le lien avec Paris. Tout montre que l'attachement anglo-aquitain y a été prédominant jusque vers la moitié du XIVe siècle. Néanmoins, les erreurs de conduite de Henry de Grosmont, comte de Derby (« chevauchée » de 1346) puis du Prince Noir contribuent progressivement à affaiblir le pouvoir anglo-aquitain, et la province passe définitivement sous le contrôle du roi de France en 1451 (prise de Montguyon).

La Saintonge est aujourd'hui à cheval sur quatre départements, la Charente-Maritime (exceptée sa partie nord-ouest qui appartient à la province d'Aunis et du Pays d'Aulnay, qui appartient au Poitou), un quart ouest de la Charente (les cantons des terres chaudes : canton de Cognac-Nord, canton de Cognac-Sud, Jarnac, Châteauneuf), l'extrême-sud des Deux-Sèvres (Frontenay-Rohan-Rohan) et de la Vendée (elle incluait une partie du Marais Poitevin). Le pays Gabay (nord de la Gironde), bien que de langue saintongeaise, dépendait quant à lui de la Guyenne.

Dès le Paléolithique moyen, la Saintonge a été peuplée de Néandertaliens, comme le montrent les découvertes faites tout au long des vallées des affluents de la Charente, et tout spécialement celle du fossile surnommé « Pierrette » à Saint-Césaire.

Au Néolithique, la Saintonge a connu une forte implantation de mégalithes, notamment des dolmens à Cognac, Châteaubernard, Saint-Brice, etc. La civilisation de Peu-Richard a occupé la région entre 3200 et 2200 av. J.-C.

Les Ligures s'implantent en Saintonge vers 1800 av. J.-C. et créent à Meschers un important centre de travail du bronze.

Les Gaulois arrivent quant à eux vers le VIIe siècle av. J.-C. en provenance de Germanie. Une tombe de cette époque a été découverte à Meschers contenant un squelette de 1,80 mètres.

Le peuple gaulois des Santones, présente entre Charente et Gironde, va donner son nom à la future province de Saintonge et y laisser une certaine empreinte. Des traces de fossés et cercles funéraires datant de cette époque ont été retrouvés à Breuillet, Médis, Saint-Sulpice-de-Royan et Belmont, sur la commune de Royan.

Pendant la période du Second Age du Fer, les Santons se sont organisés politiquement autour de l'oppidum de Pons qui devient "l'oppidum des Santons de l'indépendance". Ce centre commercial et artisanal actif est aussi un centre stratégique fortifié que les Romains occuperont activement à partir de l'annexion des territoires en 58 av. J.-C. et surtout après 52 av. J.-C. lors de la défaite d'Alésia où le chef gaulois Vercingétorix est vaincu.

Pendant le Haut Empire romain, la Saintonge constitua une civitas prospère de la Gaule romaine. La capitale de la province d'Aquitaine seconde fut établie à Mediolanum Santonum, l'actuelle ville de Saintes, qui bénéficia d'importants travaux d'urbanisation : amphithéâtre, thermes, pont sur la Charente, arc votif de Germanicus (et non « de triomphe ») marquant l'arrivée de la via Agrippa, partant de Lugdunum (Lyon, capitale de la Gaule romaine).

Saint Eutrope, originaire de Saintes, au IIIe siècle, a christianisé ce territoire qui comprenait aussi l'Aunis. Il fut martyrisé et le blason de la Saintonge représente d'ailleurs sa mitre, celle du premier évêque de Saintes, entourée de trois fleurs de lys, sur fond bleu.

Saintes fut envahie successivement par les Alains, les Vandales au début du IVe siècle et par les Wisigoths en 419. En 507, elle fut conquise par Clovis avec le reste de l'Aquitaine et incorporée au Regnum Francorum. Morcelée en de nombreux fiefs, les seigneuries les plus importantes en étaient celles de Saintes, de Saint-Jean-d'Angély, d'Aulnay, de Cognac, de Jarnac et de Jonzac.

En 565, un Waddon est mentionné comme comte de Saintonge.

Au Xe siècle, l'Aunis est séparée de la Saintonge qui va dépendre du sénéchal du Poitou jusqu'en 1360.

Aux XIe siècle et XIIe siècle les sires de Châtellaillon jouent un rôle important sur ce territoire, qui passe sous domination anglaise en 1152, par le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt. Il fut repris en partie (rive droite de la Charente) à Jean sans Terre entre 1204 et 1210,

Le 1er août 1242, suite à la célèbre bataille de Taillebourg, le roi Louis IX impose les dures conditions du traité de Pons au roi d'Angleterre.

En 1270, à la mort d'Alphonse de Poitiers, conformément au traité de Paris de 1259, la partie sud de la Saintonge limitée par la rive gauche de la Charente est rendue au duc d'Aquitaine, roi d'Angleterre . En 1371, elle est reconquise dans sa quasi-totalité par Bertrand du Guesclin, et en 1375, elle est officiellement réunie à la couronne de France par le roi de France Charles V. Cet acte symbolique ne met cependant nullement fin à l'anarchie qui règne dans les campagnes (écumées par des brigands, les Écorcheurs) ni aux combats entre Français et Anglo-Aquitains, qui se poursuivent dans le sud de la province (siège de Montendre en 1402 ; prise de Montguyon - prélude à la conquête de la Guyenne - en 1451, sous la conduite de Jean de Dunois).

De 1542 à 1549, elle connut de sérieuses révoltes contre la gabelle, jusqu'à l'édit de Henri II, roi de France.

À partir des années 1550, les idées de la Réforme se développèrent rapidement et le protestantisme y devint très actif, avec La Rochelle, dans l'Aunis voisin, devenue une des capitales et place-forte des protestants. La paix de Saint-Germain-en-Laye, le 8 août 1570, reconnaît d'ailleurs La Rochelle comme une des quatre places de sûreté accordées aux Protestants.

Les années 1570 à 1590 furent marquées par les terribles guerres de religion, et de 1593 à 1595 eu lieu la première révolte des Croquants.

Signé en 1598 par le Henri IV, roi de France, l'Édit de Nantes apporta une vingtaine d'années de paix, jusqu'en 1620. Saint-Jean-d'Angély tombe en 1621, face à Louis XIII roi de France, et en 1628 après le siège de la Rochelle, la Saintonge est de nouveau regroupée avec l'Aunis dans une Généralité.

Dans les années 1630 à 1650, la guerre de Trente Ans fit des ravages et fut accompagnée de révoltes paysannes contre les nouveaux impôts de 1629 à 1643: les Croquants. De 1650 à 1653, la Fronde des Princes touche la Saintonge et provoque la misère des campagnes.

Les années 1660 connaissent une reprise des persécutions à l'égard des protestants, qui aboutissent en 1685, à la révocation de l'Édit de Nantes, qui verra le début de l'exode de nombreux huguenots vers le Nouveau Monde, et l'arrivée de Fénelon, chargé de la « conversion » des protestants locaux.

À partir de 1744, des loges maçonniques d'obédience anglaise sont fondées à Saintes, à Rochefort et à La Rochelle, et en 1757 et 1758, les côtes subissent des incursions britanniques. L'année 1785 est marquée par de mauvaises récoltes et la disette, et l'année 1789 par une très forte crise agricole.

De 1790 à 1794, les campagnes sont marquées par des révoltes importantes et par la Terreur (troubles anti-seigneuriaux, révolte vendéenne, menaces britanniques). La plus grande partie de la province rejoint le nouveau département de Charente-Inférieure, avec Saintes comme préfecture, qui sera transférée à La Rochelle en 1810. La partie Est de la province, autour de Cognac devenue sous-préfecture, est rattachée au département de la Charente.

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Saintonge )

 

 

 

 

 


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posté le 02-08-2010 à 12:08:58

Forêt de la Coubre

 

 

 

 

 

La forêt de la Coubre est une forêt domaniale qui couvre plus de 4 277 ha en bordure du littoral de la presqu'île d'Arvert, en Charente-Maritime, sur les communes des Mathes et de La Tremblade.

C'est une forêt de pins maritimes, de chênes verts, de chênes pédonculés et d'arbousiers qui a été plantée au début du 19e siècle pour contenir l'avancée des sables et protéger le site des érosions éolienne et marine très actives.

Classée forêt littorale de protection, elle abrite une faune variée comportant notamment des cerfs élaphes, des chevreuils et des sangliers.

Outre le fait qu'elle représente un atout économique non négligeable, avec l'exploitation du bois, la forêt est un élément majeur du paysage touristique et comporte à ce titre de nombreux sentiers pédestres balisés, facilitant la promenade et l'orientation, dont celui dit de la Chapelle. Ce dernier tire son nom de la Chapelle Notre-Dame-de-Buze, un édifice englouti par l'avancée des dunes au XVIIe siècle.

La forêt est parcourue par une piste cyclable sur une vingtaine de kilomètres entre La Palmyre et Ronce-les-Bains, ancienne petite voie ferrée touristique, ainsi que d'itinéraires spécifiques balisés pour les VTTistes, sans oublier les pistes cavalières dotées de structures équestres qui sont également mises à disposition par l'ONF.

Dans les années 1960, le gemmage était encore pratiqué dans la forêt, mais a aujourd'hui totalement disparu.

En 1976, la forêt est ravagée par un violent incendie qui oblige à évacuer les animaux du zoo de la Palmyre dans l'urgence. Cependant, l'incendie s'arrêta à quelques centaines de mètres de l'entrée du parc. Cet incendie provoqua la destruction de plusieurs centaines d'hectares de forêt.

Lors du passage de la tempête Martin en 1999, la forêt a beaucoup souffert, et l'équivalent de dix années de récolte de pins maritimes a été abattu en une seule fois.

 

 

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_de_la_Coubre )

 

 

 

Tags: #coubre
 


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posté le 30-07-2010 à 18:15:41

Marais poitevin

 

 

 

L'ensemble que constituent le marais poitevin et la baie de l'Aiguillon (relique d'un ancien golfe marin) s'étend sur environ 100 000 hectares, à cheval sur trois départements (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime) et deux régions (Pays de la Loire et Poitou-Charentes).

L'espace abandonné par l'océan au fil du temps s'est peu à peu comblé d'alluvions d'origine marine (le bri) ou fluviale. Le résultat est une grande étendue plane, dont l'altitude est à un niveau intermédiaire entre celui des marées hautes et des marées basses. Les marais desséchés couvrent une superficie d'environ 47 000 hectares. Les marais mouillés (dont la partie la plus orientale est qualifiée de Venise Verte) couvrent pour leur part une superficie d'environ 29 000 hectares, tandis que des marais qualifiés d'intermédiaires (ce qui signifie qu'ils sont imparfaitement desséchés) représentent environ 19 000 hectares.

Le 20 mai 2010, les marais mouillés de la Venise Verte obtiennent le Label « Grand site de France ».

Au départ, le marais poitevin était une zone recouverte par la mer (le golfe des Pictons). Progressivement, cette dernière s'est retirée, laissant derrière elle une zone marécageuse qui a continué de se combler, naturellement et de par l'action des hommes. Des traces d'occupation pré- et protohistorique ont été identifiées sur ses anciennes rives ainsi que sur les anciennes îles aujourd'hui incluses dans les terres.

À partir du VIIe siècle, de grands seigneurs féodaux ont procédé à des donations de parties du marais au bénéfice des abbayes alentours (les plus connues sont celles de abbaye de Maillezais, Nieul-sur-l'Autise, l'Absie, Saint-Maixent et Saint-Michel-en-l'Herm) ; des travaux d'aménagement ont ainsi été lancés, dans le but d'exploiter de manière plus organisée la productivité de ces milieux (cultures, élevage, saliculture, pêcheries...). Les premiers endiguements de marais desséchés ont été réalisés à cette époque. En 1217, Pierre de Volvire, seigneur de Chaillé, permet aux abbés de Saint-Michel, de l'Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieuil de creuser un canal pour dessécher les marais du Langon et de Vouillé. Il a été appelé canal des Cinq-Abbés, au nom évocateur de ce contexte. D'autres grands canaux évacuateurs sont creusés par la suite.

La région ayant été le cadre de nombreux affrontements pendant les guerres de religion, beaucoup de destructions ont été opérées à l'époque, doublées d'un manque d'entretien des ouvrages de dessèchement.

Les travaux d’assèchement sont repris et intensifiés sous Henri IV, qui, dans une perspective de reconstruction, accorde divers privilèges à des investisseurs huguenots originaires des Pays-Bas. Nommé Grand maître des digues du royaume par le roi, l'ingénieur Flamand Humphrey Bradley n'intervient cependant pas dans le Marais poitevin. Le duc de Roannez, gouverneur du Poitou à partir de 1651, cherche des financements pour mener les travaux à terme. De grands aristocrates de la Cour ne tardent pas à entrevoir les profits qui peuvent être tirés de ces assèchements, malgré les difficultés nombreuses qu'ils rencontrent dans leur réalisation.

Napoléon Ier prend en 1808 un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise, pour en conforter la vocation navigable. Cette décision constitue le premier acte d'une campagne de grands travaux qui vont, entre le début du XIXe siècle et le début du XXe siècle, donner au marais mouillé l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. On peut considérer également ce décret, qui place la police de la navigation et de l'eau du fleuve domanial sous l'unique responsabilité de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées des Deux-Sèvres, donne un cadre de gestion conforme à la logique hydrographique du bassin versant de la Sèvre Niortaise. À l'inverse, la création sous la Révolution française des départements divise artificiellement cet espace entre la Vendée, la Charente-Maritime, et les Deux-Sèvres.

Sous la Restauration, une ordonnance royale de Louis-Philippe Ier structure les marais mouillés en syndicats départementaux de propriétaires. Ces syndicats se fédèrent par la suite en une Union des marais mouillés, dont la vocation est d'assurer une cohérence d'ensemble sur ce territoire. C'est dans cette période (à partir des années 1835 et jusque vers 1850) que sont percés ou aménagés les canaux évacuateurs de crue et les grandes « rigoles » comme celle de La Garette.

De grands travaux hydro-agricoles ont été réalisés dans les années 1960 (remembrements, création de nouveaux évacuateurs, recalibrage de canaux), puis dans les années 1980 (développement du drainage agricole par drains enterrés), dans une perspective d'assèchement généralisé et d'intensification de la production agricole, avec une spécialisation de plus en plus marquée des exploitations dans les cultures céréalières.

Du coup, une polémique est née de la sur-exploitation des richesses hydrauliques du secteur. L'assèchement forcé du marais poitevin a provoqué un recul de la biodiversité, notamment pour une très grande quantité d'oiseaux (plus de 250 espèces répertoriées). Le déclassement du Parc naturel régional en 1997 a provoqué une remise en question chez tous les acteurs du lieu qui doivent œuvrer en commun pour ne pas détruire une espace naturel très particulier et fragile.

Les canaux ont différents noms, selon leur importance (croissante) : le fossé, la conche, le bief, la route d'eau, la broue, la gonnelle, la rigole, le canal, le contre-bot (…). La rigole est une voie plus grande que la conche elle même plus grande que le fossé.

Le terme « marais desséché » ne signifie pas qu'il n'y a plus d'eau mais qu’il n'est théoriquement plus inondable, au contraire du « marais mouillé » qui l'est.

Il ne peut y avoir de marais desséché sans marais mouillé. En effet, ce dernier agit comme une éponge qui permet de réguler l'apport d'eau en provenance du bassin versant. Les eaux d'inondations s'y épandent, ce qui protège le marais desséché des crues. Autrefois composé de vastes espaces de prairies, le marais desséché a été gagné au cours du XXe siècle par les cultures intensives (céréales, maïs, tournesol...).

Le marais desséché est en fait un polder. Il est cerné de digues qui le protègent à la fois de la mer et de l'eau du bassin versant. L'eau est évacuée au moyen de portes à flot (ou portes à la mer) qui laissent partir l'eau à marée basse. À marée haute, la pression de la mer ferme les portes et empêche l'eau salée de refluer dans les cultures. Durant la saison sèche, les portes à flot sont fermées, afin de garder l'eau nécessaire à l'irrigation naturelle par le sol.

Le marais mouillé étant tributaire des inondations, c'est ce qui explique que s'y soient développées des cultures de cycle court, comme celle des mojhettes (haricots blancs) dont le cycle est de trois mois, ce qui correspond à la période hors risque d'inondation. L'élevage a longtemps été l'activité principale des marais mouillés, où se sont développées des coopératives laitières. La déprise agricole se traduit actuellement par un entretien insuffisant des canaux qui bordent les terrains. En certains lieux, les propriétaires ont tendance à réunir leurs parcelles contiguës pour n'en former qu'une seule. La conséquence conjuguée d'un tel remembrement et d'un manque d'entretien aboutit à une moindre efficacité du marais mouillé qui assure de moins en moins bien ses rôles d'éponge, de régulateur et de filtre épurant les eaux.

Depuis les années 1980, le contexte d'intensification des productions s'est traduit dans l'ensemble marais par des tentatives d'introduction du maïs, mais les contraintes liées au régime des eaux (inondations de printemps et/ou d'automne) ont fait que cette culture n'y a pas produit les résultats escomptés. Elle s'est par contre beaucoup développé sur les coteaux calcaires avoisinant le marais, avec en corollaire la mise en place de pratiques d'irrigation. Il peut même arriver, à certaines époques et dans certains endroits du marais, de voir l'eau remonter vers l'amont, car c'est la rivière qui se jette dans la nappe phréatique...

Depuis l'origine, un conflit existe entre les agriculteurs des marais mouillé et desséché. Ceux du marais desséché ont hérité de prérogatives sur la gestion des vannes. En période de sécheresse, ils irriguent leurs terres avec l'eau stockée par les marais mouillés, mettant en péril les cultures et l’élevage dans ces marais. Ce phénomène, bien qu'ancien, est encore accentué de nos jours par la culture intensive du maïs, qui est une culture d’été dans la région. La culture du maïs au cœur même du marais a incité les gestionnaires à évacuer le plus possible d'eau pendant la saison humide pour éviter les inondations qui auraient compromis les semailles, privant ainsi le marais de son rôle d'éponge (il stocke l'eau pour la restituer à la saison sèche). Un autre phénomène découle directement des effets conjugués des sécheresses et de la gestion de l'eau : le manque d'eau réduit fortement les débits des fleuves du Marais Poitevin (la Sèvre Niortaise et le Lay), ce qui a pour conséquence l'accélération dramatique d'un phénomène naturel, l'envasement. L'envasement a augmenté aussi par suite de l'abandon du curage. Cela compromet fortement tout un pan de l'économie littorale du Marais Poitevin, la conchyliculture, et de nombreux conflits d'intérêts naissent entre les exploitants agricoles et les ostréiculteurs et mytiliculteurs de la Baie de l'Aiguillon. La relance de programmes d'entretien du marais est en cours.

Le Marais Poitevin est un milieu fragile, artificiel, en grande partie dessiné par l'homme, mais soumis à la loi de l'hydraulique.

Alimenté en eau douce par les fleuves et ruisseaux côtiers des bassins versants de la Sèvre Niortaise, de la Vendée et du Lay, ce milieu est perpétuellement en équilibre instable. Le marais n'est pas un espace linéaire, il n'est même pas une juxtaposition de cours d'eau, il est un organisme complexe, tridimensionnel, dont les canaux sont comme les vaisseaux sanguins du corps humain. Modifiez la pression artérielle, c'est votre organisme qui s'effondre, supprimez les digues de protection à la mer, vous obtiendrez un effet de marnage qui inondera tout à marée haute et asséchera les canaux à marée basse.

Le maintien du milieu est le résultat d'un subtil équilibre de gestion de l'eau douce: il faut évacuer le trop plein en temps de crue (ce qui n'est possible qu'à marée basse) et garder de l'eau en période d'étiage. Selon les années, en cas d'étiage sévère, il peut arriver que les ouvrages qui gèrent l'estuaire demeurent fermés plusieurs mois d'affilée. Ce fut le cas notamment en 1989.

L'assèchement du marais étant artificiel, son maintien en état demande un entretien permanent : Les fossés doivent être curés pour ne pas s'envaser, les berges doivent être consolidées pour ne pas s'effondrer. On trouve donc différents arbres plantés spécialement dans ce but :

- Les peupliers sont très présents dans les marais mouillés, dont ils structurent les paysages. Le blanc du Poitou (nom local ou espèce endémique ?), donnant un bois très recherché, est de moins en moins exploité aujourd'hui, d'autres espèces arrivant à maturité plus rapidement.

- Les frênes sont taillés en têtards, c'est-à-dire qu'en l'émondant régulièrement, on ne laisse pas le tronc pousser au-dessus d'un mètre cinquante ou deux mètres. L'arbre est donc trapu, et développe un réseau de racines important qui maintient les berges. La taille des "têtards" permet de connaître l'utilisation originelle de chaque parcelle : une parcelle bordée d'arbres taillés à moins d'un mètre cinquante était vraisemblablement vouée au maraîchage, tandis que des arbres plus hauts indiquent une prairie d'élevage. On trouve également des saules (dont quelques arbres de la variété des pleureurs) en bordure des cours d'eau, et de l'osier, traditionnellement cultivé par les maraîchins.

Le marais abritait autrefois de nombreuses anguilles, faisant l'objet d'une pêche traditionnelle au moyen d'engins spécifiques : nasses, bourgnes, etc. L'espèce est aujourd'hui très menacée du fait de la surpêche des civelles (ou pibales, noms donnés aux alevins d'anguilles) dans les estuaires, à leur arrivée de leur lieu de naissance (vraisemblablement la Mer des Sargasses). En effet ces petits poissons sont très recherchés et les cours de vente atteignent des sommes énormes, ce qui encourage le braconnage.

Les ragondins, une espèce introduite, sans prédateur et très prolifique, sont un problème majeur en raison des ravages qu'ils causent aux berges. Ces animaux peuvent être des vecteurs de la leptospirose, facteur d'avortement chez les bovins. Ils ont fait l'objet de campagnes d'empoisonnement catastrophiques pour toute la chaîne alimentaire. Cette pratique est désormais interdite et depuis peu remplacée par le piégeage, méthode plus sélective.

On trouve aussi des loutres des hérons, pluviers ou autres échassiers.

D'autres espèces exotiques ayant un caractère envahissant posent des problèmes : des jussies (Ludwigia sp.), le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum), l'écrevisse Américaine (Orconectes limosus) et l'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii).

Il a existé un parc naturel régional (Parc naturel régional du Marais poitevin, du Val de Sèvre et de Vendée) de 1979 à 1996, qui couvre le marais et des zones naturelles avoisinantes.

La labellisation n'a pas été renouvelée en 1997 à la suite d'un bilan très défavorable de l'évolution du marais dû aux pratiques agricoles intensives à l'égard de l'élevage extensif autrefois présent. Les collectivités membres du syndicat mixte qui gérait ce parc n'ont pas su s'entendre sur une nouvelle charte qui soit compatible avec le statut de parc naturel régional et qui aurait marqué une volonté de redresser la barre.

En 2002, les démarches visant à une nouvelle obtention du label ont été entamées.

En attendant, il faut se contenter d'un « parc interrégional du Marais poitevin » (18 553 hectares), agissant tout de même un minimum en vue de protéger l'écosystème. Ce syndicat mixte dont le président en exercice (2006) est la personnalité verte,Yann Hélary, est chargé de la rédaction de la nouvelle Charte pour un Parc Naturel Régional.

En février 2008, Le ministre de l'Ecologie et du Développement Durable Jean-Louis Borloo remet en cause la Charte établie par les groupes de travail du syndicat mixte invoquant le fait que celle-ci présente une extrême fragilité juridique et repousse ainsi la remise en place du label de parc naturel régional.

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Marais_poitevin )

 

 

 

 


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posté le 29-07-2010 à 18:27:39

Pêche en Charente-Maritime

Renommée pour la qualité de sa frange littorale et pour son ensoleillement généreux, la Charente-Maritime offre d'immenses possibilités de pêche en mer. Les îles de Ré et d’Oléron, les ports de La Rochelle, Royan et de Meschers-sur-Gironde sont connus des fervents de la pêche du bar, de la dorade ou du maigre.
L’arrière-pays dissimule pour sa part de trés nombreux cours d’eau
. Ceux-ci permettent de s’adonner, à loisir, à la pêche en eau douce.
La Charente, la Sèvre Niortaise, la Boutonne, la Seugne, la Dronne ainsi que l’immense réseau de canaux de marais abritent nombre de poissons
blancs et de carnassiers. Que vous pratiquiez la pêche au coup, au lancer, aux leurres ou de la carpe,
ces cours d'eau offrent la possibilité de capturer des spécimens records.

 

 

 

 

Les conditions optimales de pêche sont celles du printemps et l’automne. Les carnassiers y sont nombreux et l'alose entame, dés la fin avril et jusqu'à la mi-juin, sa migration vers les eaux douces. Sa défense est une des plus étonnantes.
En été, les parcours ombragés  offrent de multiples possibilités de pêche, celle de l’écrevisse dans les marais ou celle du black-bass de retour dans nos eaux.

 

 

 

( http://www.charente-maritime.org/la_charente-maritime/patrimoine/patrimoine_naturel/tourisme_peche/accueil_peche_17.htm )

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1. jupi  le 29-07-2010 à 16:59:15

pour une fois tu ne t'es pas trompé.
suis vraiment fort smiley_id117076

2. Beethoven  le 30-07-2010 à 17:02:29

smiley_id119168c'est qu'un trucage boulette

3. jacouille  le 14-09-2010 à 18:05:23

il y a tellement d'amour entre euxsmiley_id2007639

4. jacouille  le 15-09-2010 à 07:11:43

ta raison beethoven,c'est une illusion,la réalité est l'énorme poisson chat q'il a peché l'année derniere.le reve est d'or,la réalité est autre.smiley_id119176

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posté le 29-07-2010 à 11:47:55

Les Trésors de Saintonge

 

 



Réunissant les  monuments les plus prestigieux de la Charente-Maritime, la route des Trésors de Saintonge est un véritable chemin à remonter le temps.
Couvrant pas moins de 40 000 ans d'histoire, avec des monuments allant de la préhistoire jusqu'à nos jours, on y retrouve tous les styles architecturaux qu'ils soient militaires (citadelles, arsenaux, fortifications médiévales), civils (construction Louis XV, château Renaissance) ou religieux (monastère, art roman lié aux chemins de pèlerinages).
Parcourir cette (longue) route offre, évidemment, bien plus qu'une simple balade au milieu de vielles pierres, puisqu'elle permet grâce aux intérieurs reconstitués, aux différents métiers mis en oeuvre pour réaliser les monuments et aux contraintes des enjeux militaires, de comprendre la société et la vie de nos aïeux.

LES CHATEAUX

Le château de la Roche Courbon
C'est au 15e siècle que fut érigé, sur son éperon rocheux, le château de la Roche Courbon.
L'architecture que nous lui connaissons aujourd'hui est due aux transformations qu'il subit lors du 17e siècle quand il appartenait au marquis Jean-Louis Courbon.
Devenu demeure d'agrément au 17e siècle, il est enrichi d'un jardin à la française qui offre de très belles perspectives, et reçoit le label d'Etat « Jardins remarquables » en 2004.
D'autre part, ce château au meublé et aux pièces de pur style saintongeais et au Cabinet de peinture sur bois qui date de 1662, toujours habité, a été classé avec le jardin « Monuments Historiques », en 2004.

Le château de Panloy
Reconstruit en 1770, le château de Panloy est un magnifique exemple de l'architecture Louis XV.
Il appartient à la même famille depuis son origine (les actuels propriétaires y résident toujours) et présente une collection d'objets et de mobiliers des trois derniers siècles.
On peut y voir une galerie de chasse où sont exposés 80 trophées, un salon aux murs recouverts de tapisseries provenant des filatures de Beauvais, du mobilier d'origine comme une table décorée de cristalleries de Saint Louis ou les boiseries Louis XV de la salle à manger.


Le château de Dampierre
Ce château à l'architecture typique de la Renaissance a été construit, à la demande de François de Clermont, au retour des guerres d'Italie et achevé en 1550.
Placé tout d'abord sous le signe des arts avec Jeanne de Vivonne et sa fille, la duchesse de Retz, qui y reçoivent une cour littéraire importante, il est démantelé, pendant les guerres de religion par Condé puis sauvagement estropié pendant la Révolution.
Laissé à l'abandon, ce n'est qu'en 1851 qu'il est de nouveau acheté, par la famille Rabaut-Tescier-Hédelin (c'est la même famille qui en est l'actuel propriétaire).
Cette dernière, pendant cinq générations, s'est attaché à rénover ce château, allant jusqu'à reconstituer le cadre insulaire des jardins dans un esprit « Renaissance italienne », et à l'animer.
Malheureusement, le 30 août 2002 un violent incendie se déclare dans le château. Grâce à l'intervention des pompiers 80 % du mobilier est sauvé.
Toujours obstinés dans leur désir de restaurer le château, les propriétaires entreprennent alors la restauration de la galerie, ainsi que sa couverture. Restauration qui s'acheve en 2007.
Au cours de la visite du château, toute cette partie de son histoire (la restauration, les méthodes...) est présentée au public, qui découvrire les 93 caissons chargés de symboles alchimiques qui composent le plafond de la galerie et font écho au jardin de Diktynna, situé à l'extérieur.

Le château de Crazannes
Ce château, devenu célèbre grâce à la littérature, a été bâti à la fin du 14e siècle (puis remanié aux 16e et 18e siècles) à l'emplacement même d'une forteresse du 11e siècle, dont il reste la chapelle, le donjon et les douves.
Avant d'entrer dans la postérité, le château de Crazannes a été une étape importante pour les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle.
De ce passé, le château a conservé quelques marques comme les sculptures gothiques représentant l'accueil de Saint Jacques au château ainsi que certains de ses miracles.
Cependant, ce n'est pas tant cette position sur la route de Compostelle qui a rendu ce château célèbre qu'un conte pour enfant paru en 1697.
En effet, c'est l'un des propriétaires du château, le marquis de Carabas, un personnage haut en couleurs, qui inspira Charles Perrault pour l'écriture de son conte « Le Chat Botté ». La renommée de cette histoire a valu, ensuite, son surnom de « château du Chat Botté » à cet édifice dont l'architecture (notamment un ensemble de cheminées remarquables et son plafond sculpté) l'inscrit parfaitement dans un univers merveilleux.

Le château de Saint-Jean-d'Angle
Construit en 1180 par les Lusignan, ce château reste propriété de la famille jusqu'en 1750 avant d'être acquis par celle de Saint-Gelais de Lusignan.
L'édifice, qui est un magnifique témoin de l'architecture militaire médiévale, était assigné à la défense des marais salants du Golfe de Saintonge.
La légende veut que la famille qui le possède, les Lusignan (dont les membres s'illustrèrent à différentes reprises), descendrait directement de la fée Mélusine, et que cette dernière les protégerait.
En 1994, le château, qui n'est plus qu'une ruine, est classé « Monument Historique » puis racheté et entièrement restauré.

Le château de Meux
Le premier château édifié à Meux date de 1250 et n'était à l'origine qu'une forteresse médiévale.
Ce sont les ruines de cette dernière qui ont servi de base à la construction du château à la fin de la guerre de 100 ans (vers 1453).
Château qui se révèle être plus un manoir à l'architecture Renaissance.
Après être resté au sein de la famille de Laage jusqu'au 19e siècle, le château de Meux voit les deux tours d'angle à mâchicoulis (cylindriques et de diamètres inégaux) qui l'encadrent être détruites, en 1850, avant que lui-même (et l'ensemble du domaine) ne devienne la possession de cultivateurs sous le Second Empire.
Délaissé pendant toute cette période par les cultivateurs qui n'en n'utilisent que les communs, le réduisant au seul rôle de ferme, le château tombe peu à peu en ruine.
Ce n'est qu'en 1972, que le propriétaire actuel l'acquiert et décide de lui consacré 30 ans de sa vie pour le restaurer. On redécouvre, alors, les « cagouilles » saintongeaise ornant la tour de l'escalier à vis, les grandes cheminées en pierre sculptée et l'écrin de roses qui entoure ce magnifique manoir.

Le château de Buzay
Construit assez tardivement, vers 1770, le château de Buzay est un des meilleurs exemples de la richesse, de la délicatesse et de l'équilibre qui fait du 18e siècle français une référence artistique universelle.
A une époque où le port de Buzay est en pleine expansion dans ses relations avec le Nouveau Monde, tissant de solides liens, Pierre Etienne Harouard, armateur, conseiller et secrétaire du roi, fait construire le château de Buzay.
Bâti à la mesure de la richesse de l'armateur, l'édifice, compact à première vue, a été construit dans un style Louis XVI. Cela se caractérise par des lignes parfaitement proportionnées (héritées des maîtres de la Grèce Antique) que viennent adoucirent de multiples détails d'une grande finesse. Parmi ceux-ci, on relèvera la présence, sur le fronton de la façade nord, d'une allégorie marine, qui est sans aucun doute un clin d'oeil au métier d'armateur exercé par le propriétaire des lieux.
L'intérieur du château est de même tenue que la façade. Son mobilier (boiseries, beaux meubles, portraits de famille et escalier à rampe en fer forgé) qui a conservé tout son lustre d'antan est en accord parfait avec la décoration intérieure.
Le parc, quand à lui, constitué d'un réseau d'allées qui forment des figures géométriques et des ronds points entrecoupés de chambres de verdure et de pièces d'eau, a été conçu d'après le traité « la théorie et la pratique du jardinage » de Dézallier d'Argenville qui voit dans le logis le centre du paysage autour duquel tout le reste (parcs et champs) doit s'ordonner géométriquement.
Ce parc est, d'ailleurs, classé « Monument Historique » depuis 1950.

Le château de la Gataudière
On en viendrait presque à se demander lequel des deux, du château ou de la vie du personnage illustre qui y naquit, est le plus intéressant.
En effet, cette magnifique demeure, au style architectural typique du 18e siècle, est la maison natale de François Fresnau.
François Fresnau...Mais qui est-ce ?
Ingénieur du roi, disciple de Vauban, François Fresnau passa 15 ans de sa vie à Cayenne pour y bâtir les fortifications. De ce long séjour, il ramena dans ses malles un arbre qui allait, peu à peu, prendre une grande importance en Europe: l'hévéa, l'arbre à caoutchouc.
Si cette découverte et son importation ont contribué à rendre François Fresnau (un peu) célèbre, sa deuxième « découverte » embarquée dans sa malle, puis plantée en Saintonge, l'aurait définitivement inscris dans la postérité: la pomme de terre.
Malheureusement pour lui, elle ne sera vulgarisé que onze ans plus tard par...Parmentier. A l'image du nom de ses actuels propriétaires, le prince et la princesse Murat de Chasseloup Laubat (dont la parenté est en lignée directe avec les familles Murat-Chasseloup et Laubat-Bonaparte grâce au jeu des mariages et des alliances), le château a conservé l'image de son illustre passé grâce au mobilier et aux décors muraux qui sont d'origine.
Témoin du faste d'antan, cette demeure a conservé son salon d'honneur aux pierres sculptées, sa salle à manger en boiserie, son salon aux murs recouverts d'une étoffe de soie brochée à riches ornements (brocatelle) ainsi que ses galeries voûtées en pierre et en marbre.
Le fronton du pavillon central présente des décorations qui rappellent ce qui a fait la richesse de cette région : les huîtres, le vin et le sel.
Par ailleurs, une exposition sur l'histoire des transports (transports hippomobiles et navals) est également présentée au sein du château.

Le château de Beaulon
C'est à la fin du règne de Louis XI, vers 1480, que la famille de Vinsons fait ériger ce château.
Au moment de sa construction, l'architecture est arrivée à une période charnière de son évolution qui annonce la grande et riche période de la Renaissance.
Cependant, comme on peut le constater en regardant la façade nord de l'édifice, qui, exceptés les bâtiments se trouvant de part et d'autre, a conservé le style initial de la construction, l'architecture a été fortement marquée par le style gothique flamboyant.
Très bel exemple d'une architecture médiévale arrivée à son paroxysme, la lucarne gauche de la façade, qui est ornée de motifs floraux sculptés (chou frisé) et dont les pinacles sont hérissés de petits crochets, est l'élément central de la composition de cet ensemble.
Le contraste, qui l'oppose aux lignes classiques du style Renaissance de la lucarne de droite, met en valeur, à la fois, la différence entre les deux courants architecturaux, sans que cela ne nuise pour autant à l'ensemble, et l'évolution du style que peut connaître une bâtisse ayant traversé cinq siècles.
Ce château, que les Evêques de Bordeaux utilisèrent comme résidence au cours du 18e siècle, est à présent inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.


Le château de Neuvicq
C'est à partir d'une église de style roman, construite au 12e siècle, que Guillaume de Neuvicq et son fils font construire ce qu'on appelle un « fortalicum » (un édifice fortifié), ce qui leurs permait de devenir les vassaux de l'évêque d'Angoulême.
Avec la Guerre de 100 ans, la lignée des Neuvicq disparait et le « fortalicum » est partiellement détruit.
Le fief est repris en 1420 par une branche de la famille Larocheandry. Un château est de nouveau édifié en lieu et place de l'église romane d'origine en 1500.
Il est de style pré-Renaissance, comme on peut le voir avec le corps de logis actuel.
Il sera ensuite reçu en héritage par la famille des de Goth, des Montespan (mari de la célèbre marquise), avant de connaître plusieurs propriétaires, souvent incapables de l'entretenir.
Promis à la destruction, il est sauvé in-extrémis par le maire de Neuvicq qui le fait racheter par la commune en 1904. 


LES ÉDIFICES RELIGIEUX

L'abbaye de Trizay
Cet ensemble monastique médiéval a été fondé au 11e siècle par un seigneur de Tonnau-Charente et aurait été, dès l'origine, une dépendance de la grande abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu en Auvergne.
La construction de l'ensemble débute vers 1100, par l'église, pour s'échelonner tout au long de la première moitié du 12e siècle.
Le plan de ce prieuré répond aux caractéristiques traditionnelles de ce genre d'édifice au Moyen-Âge.
La salle capitulaire (la salle où se réunit tous les jours la communauté religieuse), construite contre l'église dans l'aile orientale vers 1150, est bien plus tardive que l'édifice. Le plafond de cette salle, tel qu'on le voit aujourd'hui, n'est pas le plafond d'origine. Sans doute de facture très simple, il a été remplacé, au 13e siècle, par celui que l'on peut contempler de nos jours et qui se constitue de 6 voûtes en croisée d'ogives.
Lieu de repas et de silence, le réfectoire a conservé sa fonction. Seul le moine, qui prend place dans une chaire ou dans une niche pour lire un passage des évangiles, pendant que les autres prennent leur repas en commun dans un mutisme absolu, a le droit à la parole. Cette grande pièce, qui est la plus éloignée de l'église, a subi de grandes transformations au 15e siècle. Elle a été surélevée pour pouvoir être couverte de trois grandes voûtes sur croisée d'ogives, dont les voûtains furent décorés de peintures représentant les symboles des évangélistes).
Du réfectoire initiale construit au 12e siècle, les deux fenêtres les plus orientales ont été conservées, tout comme la banquette en pierre qui ceinturait, à l'époque, l'ensemble de la salle et dont il ne nous reste, aujourd'hui, que des tronçons.
Le mur occidental, sorte d'arc de triomphe, à trois baies aveugles, date des origines de l'ensemble monastique.

L'abbaye de Fontdouce
L'histoire de cette abbaye n'a cessé d'osciller, au fil des siècles, entre anonymat et rayonnement.
Tout commence en 1111, sur les bords d'un ruisseau appelé la « Fontaine Douce », avec la fondation d'un petit monastère.
Ce monastère de style roman, dont la sobriété de l'architecture de la chapelle basse est en parfaite adéquation avec la règle cistercienne (qui exige un mode de vie austère) que suivent les moines qui l'occupent, est resté sous cette forme pendant tout le 12e siècle.
Lorsque Saint Louis y fait étape accompagné d'Aliénor d'Aquitaine, à la fin du 12e siècle, celle-ci tombe sous le charme de cet austère monastère et décide de lui octroyer de larges dons.
Grâce à ceux-ci, le monastère se dote, dès le siècle suivant, d'un second monastère de style gothique attenant au premier. A partir de ce moment, l'abbaye commence à connaître un développement croissant et, peu à peu, étend son influence sur la région. Arrivée à son apogée, l'abbaye rayonne même sur 100 kilomètres alentours, possédant son propre port et des salines sur la côte. Enrichissement, développement, dépendance qui s'accroissent vis à vis du pouvoir temporel...
Il n'en faut pas moins pour qu'au 16e siècle, lorsque les guerres de religion éclatent, l'abbaye fasse partie des cibles privilégiées.
Guerres de religion, révolution (pendant laquelle le réfectoire et d'autres bâtiments disparaissent), quand les derniers moines quittent l'abbaye, en 1793, celle-ci n'est plus que plaies et destruction. Elle n'est pas reconstruite pour autant, et un an plus tard elle est vendue comme Bien National et tombe dans l'oubli (elle devient une propriété agricole).
Ce n'est qu'en 1820 qu'elle ressort de l'anonymat quand la famille des propriétaires actuels la rachète puis entreprend de la restaurer à partir de 1970.
Depuis, elle a entièrement été classée « Monument Historique », en 1986.

L'abbaye-aux-Dames de Saintes
Fondée au 11e siècle par Geoffroy Martel, comte d'Anjou, et son épouse Agnès de Bourgogne, l'abbaye-aux-Dames de Saintes a été le premier monastère de femmes de Saintonge.
Dès sa consécration en 1047, cette abbaye dédiée à la vierge connait richesse et puissance et voit son pouvoir temporel s'étendre considérablement, l'importance de ses fondateurs y étant pour beaucoup !
Abbaye « de luxe », les trente abbesses qui se sont succédées à sa tête pour la diriger, sont toutes issues de la noblesse : Agnès de Barbezieux (1134-1174), Françoise I de la Rochefoucault (1557-1606), Françoise II de Foix (1606-1666)...
Conscientes de l'importance du site, elles n'ont eu de cesse de l'embellir comme on peut le constater aujourd'hui en visitant les ruines du cloître qui date des 13e et 15e siècles, le couvent et la salle capitulaire du 17e siècle ou la façade et son clocher qui font partie des plus beaux fleurons de l'Art roman du 12e siècle.
C'est l'une des rares abbayes qui a connu une période de prospérité aussi longue, 740 ans. Mais comme beaucoup d'autres édifices religieux, c'est avec la Révolution que son activité monastique cesse. Elle devient une prison avant d'être transformée en caserne, par un décret impérial de 1808.
Rachetée par la ville en 1924 pour la restaurer, elle est rendue au culte en 1939.


Abbaye Royale de Saint-Jean-d'Angély
Selon la légende, la tête de Saint Jean-Baptiste aurait été récupérée par un moine, Félix, à Alexandrie puis ramenée par bateau à Angoulins (au sud de La Rochelle) où le roi Pépin la reçoit, après avoir été averti en songe de son arrivée.
Transportée à Angeracum, la fabuleuse relique est placée dans un monastère fondé pour la recevoir et la conserver. Comme bien souvent, un village s'est développé autour du monastère.
Angeriacum devient alors Saint Jean d'Angéry, puis Saint Jean d'Angély.
Mais ce village n'a connu la tranquillité qu'un court moment puisqu'il est victime par trois fois (en 850, 860 et 876) d'attaques de vikings qui se sont installés non loin de là, à Taillebourg.
Attaques au cours desquelles le monastère est détruit et la relique perdue. Vers 940-941, le roi Louis IV d'Outremer décide, à son tour, de construire une abbaye à Saint Jean d'Angély. Cette dernière est officiellement fondée en 1010 et devient une étape incontournable du chemin pour Saint-Jacques de Compostelle. Les années qui suivent sont synonyme de prospérité et de puissance pour l'abbaye mais la Guerre de Cent Ans marque un nouveau coup d'arrêt pour le développement de la région, qui est le théâtre de violents affrontements.
Saint Jean d'Angély, pillée et occupée par les anglais, n'est libérée qu'en 1372 par Du Guesclin. Cette période de trouble n'empêche cependant pas l'édification d'une abbatiale gothique.
Après la Guerre de Cent Ans, ce sont les guerres de religions qui frappent de plein fouet la ville, devenue l'un des principaux bastions de la Réforme au 16e siècle. Au cours des affrontements, entre 1562 et 1568, l'abbatiale de l'abbaye est détruite et la ville capitule face à Charles IX avant de tomber entre les mains du Prince de Condé, chef huguenot, en 1576. Une nouvelle abbatiale, provisoire celle-ci, sort de terre entre 1608 et 1615 ; mais, comme chacun le sait, le provisoire ne dure jamais...et lorsque la ville, devenue huguenote, plie devant le roi Louis XIII, l'abbaye est une nouvelle fois pillée et dévastée.
Après une période noire, pendant laquelle Saint Jean d'Angély perd tous ses droits, en représailles de sa période huguenote, elle est absoute par Louis XIV et peut profiter d'une nouvelle période de prospérité grâce au commerce des eaux-de-vie.
L'angérien ayant la tête dure, l'abbaye est de nouveau reconstruite entre 1622 et 1772. Cependant, avec la Révolution, les travaux concernant l'abbatiale (travaux débutés en 1741) sont interrompus et restent inachevés ne nous laissant que ses tours.
Avec le temps, l'abbaye a enfin retrouvé la paix et a été classée Monument Historique.
Aujourd'hui, sa visite permet de découvrir l'ensemble des bâtiments où vivaient les moines : la salle des hôtes, le salon de l'abbé, le réfectoire et les cellules.

Eglise Saint Pierre d'Aulnay
L'église Saint-Pierre d'Aulnay fait partie du Patrimoine mondial de l'UNESCO et pour cause, c'est certainement l'église romane la plus belle et la plus « pure » de France. Elle a été, et reste, une étape incontournable sur le chemin qui mène à Saint Jacques de Compostelle.
Elle a été construite au 12e siècle dans le pur style roman poitevin des édifices à bas-côtés.
Le contraste qui s'impose au visiteur lorsqu'il passe de l'extérieur de l'édifice à l'intérieur est saisissant.
La façade de l'église est riche en ornementations et en sculptures, par exemple la représentation du « Sermon Saintongeais », le combat des vices et des vertus, composé par de grandes figures sur les pierres qui forment la voûte centrale (les voussures) du portail.
L'intérieur, auquel on accède par l'un des deux magnifiques portails (à l'ouest et au sud), est d'une pureté et d'une simplicité de lignes, tout aussi impressionnant.
Dans cet espace épuré, seuls les chapiteaux présentent des motifs sculptés, aussi divers que variés.
On peut y admirer des scènes historiées, Dalila coupant les cheveux de Samson, des motifs d'animaux et même, des motifs grotesques.
Fait rarissime pour un édifice conservé de cette époque, on peut encore distinguer des traces de couleurs sur les tympans sculptés qui ornent les deux portails aveugles.


 

( http://www.easyvoyage.com/france/les-tresors-de-saintonge-5189 )

 

 

 

 

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posté le 28-07-2010 à 17:41:05

Le Baudet du Poitou

 

Le baudet du Poitou est une race d'ânes très ancienne et originaire de l’ouest de la France, dans les départements des Deux-Sèvres, de la Vendée, de la Vienne, de la Charente et de la Charente-Maritime. Il est essentiellement caractérisé par son pelage, d'une longueur peu commune chez un équidé.

Le baudet du Poitou est la plus ancienne race d'âne de France puisque des traces formelles existent dès le Moyen Âge et que la tradition rapporte que saint Hilaire, évêque de Poitiers, l'utilisait pour tous ses déplacements. Le stud-book est ouvert en 1884.

Cette race, justement pour sa grande taille, fut surtout utilisée pour la production de mulets, par croisement avec la jument mulassière poitevine. Mais cette activité qui fut florissante jusqu'au XIXe siècle a quasiment disparu. Le baudet du Poitou a failli disparaître de son berceau d'origine après le Seconde Guerre mondiale. En 1977, l'effectif n'y était plus que de 44 têtes répartis dans huit élevages. Il a été sauvé grâce à la création de l'Asinerie nationale du baudet du Poitou à Dampierre-sur-Boutonne (en Charente-Maritime) dans l'ancienne ferme d'un des tous derniers élevages de la race connus dans les années 80.

Vers 1980 un plan de sauvegarde a été mis en œuvre par les Haras nationaux, avec le concours des éleveurs et du parc interrégional du Marais poitevin. L'effectif total du troupeau de race pure est d'environ 350 têtes.

Actuellement, le troupeau se répartit à 90 % en France et 10 % dans le reste du monde (Brésil, Allemagne, Angleterre, Inde). Dans le cheptel français, les deux tiers sont élevés dans le Poitou.

Grâce aux exportations réalisées au début du XXe siècle, le baudet du Poitou est présent dans un certain nombre de pays étrangers, notamment en Allemagne et aux États-Unis.

C’est un âne de grande taille qui mesure entre 1,40 à 1,50 m au garrot pour les mâles et 1,35 à 1,45 m pour les femelles. Il possède une forte structure osseuse et pèse de 350 à 450 kg. La robe est uniformément bai brun foncé à presque noire, avec le contour des yeux, le nez, le museau argenté bordé d'une auréole rougeâtre. L'encolure est forte, le garrot peu prononcé et le dos droit et long. Son rein est bien attaché et sa croupe est courte. Le ventre et l'intérieur des cuisses sont très clairs. La tête est longue et grosse. Ses oreilles sont bien ouvertes, garnies de poils longs et peuvent être longues de près de 34 cm. Le baudet du Poitou est reconnaissable par ses longs poils qui s'emmêlent en poussant pour former des guenilles.

Un baudet du Poitou et une ânesse du Poitou donnent un fedon.

Autrefois le baudet du Poitou n'était utilisé ni pour l'attelage, ni pour les travaux des champs, mais était quasi exclusivement destiné à la production mulassière.

Le baudet du Poitou est aujourd'hui utilisé comme animal de bât ainsi que pour l'attelage. Il participe aussi chaque année à la fête de l'Ane, ainsi qu'à des concours départementaux et nationaux.

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Baudet_du_Poitou )

 

Tags: #poitou
 


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1. jupi  le 29-07-2010 à 03:08:19

bel article.
j'adore les ânes, la preuve j'aime bien Beethoven.smiley_id118878

2. Beethoven  le 29-07-2010 à 09:56:31  (site)

smiley_id1464886smiley_id118695

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posté le 26-07-2010 à 18:39:02

Chateau de beaulon

 

 

 

Le château de Beaulon est un château situé sur la commune de Saint-Dizant-du-Gua, dans le département de la Charente-Maritime en France. Il est entouré du vignoble qui produit duPineau et du cognac et il est connu pour ses Fontaines bleues.

C'est vers 1480 (fin du règne de Louis XI) que la famille de Vinsons fait construire le Château qui prendra le nom de Beaulon en 1510 lorsque la seigneurie de Saint-Dizant est acquise par la famille Beaulon en 1502 ou un peu avant.

En 1591, la terre est saisie par les jésuites de Bordeaux pour non paiement de rente et ce malgré l'intervention d'Henri IV.

Au début du XVIIe siècle, Monseigneur de Nesmond, évêque de Bayeux et conseiller de Louis XIV, devient par héritage le seigneur de Beaulon (La famille de Nesmond en sera propriétaire jusqu'en 1712) et le droit de haute justice est donné à la seigneurie en 1635.

Il fut au XVIIe siècle, la résidence d'été des évêques de Bordeaux.

Par la suite, par alliance, le Château de Beaulon sera, après la famille de Nesmond, la propriété des familles de Bigot, de Brémond d'Ars, de la Porte.

En 1965, le château de Beaulon devient la propriété de Christian Thomas. Depuis cette année où il acquit le domaine, des travaux de rénovation importants ont été effectués tant au niveau des bâtiments que de l'aménagement et l'embellissement des vignobles. Classé monument historique en 1987 grâce à la pugnacité de son propriétaire, après cinq siècles d'existence, le domaine familial, depuis une quarantaine d'années, accueille les visiteurs.

Ce château se trouve au cœur de la nature, à environ 30 mn de route de la ville de Royan sur la D.145.

Le corps de logis qui date de 1480 (1520 suivant d'autres sources) est surmonté d'une haute toiture d'ardoise munie de rampants à crochets. La façade nord est très intéressante car elle présente deux lucarnes de style très différent. Celle de gauche est un témoignage médiéval d'inspiration florale alors que celle de droite est de style renaissance, flamboyante à colonnes torses. Cette dissymétrie architecturale n'enlève rien au charme de cette bâtisse qui témoigne de ses cinq siècles d'existence.

L'escalier du xvie siècle remplace sans doute une tour d'escalier polygonale (à confirmer). Selon le site du Château de Beaulon, l'escalier monumental « à l'italienne », s'il a été rénové, a toujours fait partie de la tour originale qui est toujours présente aujourd'hui.

Le pigeonnier, une tour cylindrique datée de 1740, présente un toit conique recouvert de tuiles plates de terre cuite et percé de lucarnes à frontons de pierre. À l'intérieur se trouvent 1500 boulins (nids) en pierre et en poterie (de la Chapelle-des-Pots - XVIIIe). Pour accéder aux nids, une échelle tournante est également une curiosité à ne pas manquer.

Le château de Beaulon a été inscrit à l'ISMH (Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques) en 1987.

Le château est agrémenté d'un jardin à la française et d'un parc qui s'étend sur 13 hectares. Ils sont labellisés « Jardin remarquable ».

Lors du passage de la grille du parc, le visiteur est accueilli par des conifères taillés puis par des plantations exotiques (bananiers) qui profitent de la douceur du climat de la région.

Les Fontaines bleues intriguent par leur couleur : ce sont sans doute des résurgences dont la couleur bleue turquoise serait due à la présence d'algues microscopiques. Au milieu de la clairière, les bassins des fontaines, forment des entonnoirs de 10 à 18 mètres de profondeur, et l'eau, d'une température constante de 13°, s'écoule avec un fort débit et forme l'Étier de Beaulon. Chaque fontaine porte un nom : Miroir des fées, Source vive, Fontaine aux fées, etc. Autour, l'aménagement a été étudié en jardin sauvage avec sous-bois d'aulnes, de frênes, d'érables et des vivaces autochtones.

Les libellules sont très présentes.

En descendant aux Fontaines bleues par le chemin de gauche et en remontant par celui de droite vous arrivez au chai du château.

Le parc figure depuis 1990 au pré-inventaire des monuments historiques.


 

Sur le domaine du Château de Beaulon, à Saint-Dizant-du-Gua, au coeur du pays du Cognac et du pineau, se trouvent les énigmatiques "Fontaines Bleues"... 
Après avoir traversé le jardin à la française, proche du château, puis le Jardin Bleu, comme une transition vers un monde bleu, on arrive aux Fontaines Bleues, vastes étendues de sources naturelles aux reflets profonds, apaisants et surtout d'un bleu étonnant... 
Cet ensemble de sources ont pour nom des allusions poétiques aux légendes qui se sont développées au fil de l'eau et du temps... Ainsi le Miroir des Fées, les Sources Vives, la source du Bras-Rouge... 
Si le mystère de la couleur bleue presque phosphorescente a depuis longtemps été élucidé, il s'agit d'une micro-algue qui se répand sur les parois de ces profondes cavités, il n'en reste pas moins qu'il y règne une impression étrange, une atmosphère à la fois sereine et magique,... l'indicible mariage d'un endroit de grande beauté et de légendes ancestrales...
La prolifération de cette algue est en partie due au microclimat médocain qui sévit à Saint Dizant du Gua... Continuant sa route, l'eau se transforme alors en cours d'eau, l'Etier de Beaulon, qui s'en va rejoindre la Gironde...

 

( http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_beaulon )

( http://www.jedecouvrelafrance.com/f-4654.charente-maritime-fontaines-bleues.html )

 

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Tags: #château
 


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1. Guiphitho2  le 26-07-2010 à 17:39:53  (site)

Très beau...belle promenade Sourire
Merci, bonne soirée. Carine

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