Le zoo de la Palmyre est actuellement le parc zoologique privé le plus fréquenté de France, l'un des plus renommés d'Europe, et un élément phare du patrimoine de la région Poitou-Charentes.
Il a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé, âgé alors de 35 ans, au cœur de la Côte de Beauté et des plages de la Charente-Maritime, à 15 km de Royan, dans la forêt de la commune de Les Mathes - La Palmyre.
Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées. Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation.
Si le zoo de la Palmyre n'a officiellement ouvert ses portes qu'en 1966, le projet débuta réellement de manière officieuse dès 1957, grâce aux efforts de Claude Caillé, son créateur.
Ce dernier, fils d'un vendeur de journaux, commence à travailler avec son père dans ce milieu modeste dès l'âge de 14 ans. Il a une vingtaine d’années lorsqu'il fait la rencontre de sa future femme, Irène, dont l'un des frères possède un petit parc zoologique à la Croustille, près de Limoges. C'est en venant y aider son beau-frère que Claude Caillé se découvre une passion pour les animaux. Dès lors, il se plonge dans les livres et étudie la zoologie.
En 1957, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, Patrick et Bruno, il débute avec un petit zoo ambulant qu'il présente dans les écoles, sillonnant la France. Puis, dans les années 60, il décide de partir en Afrique pour y capturer des animaux. Après un séjour chez les Pygmées, il ramène du Cameroun des gorilles et des chimpanzés.
De retour au Kenya, il s'associe cette fois avec Carr-Hartley qui capture et fournit des animaux aux zoos du monde entier. Cette fois l'opération réussit, et il revient alors en France avec un cheptel d'animaux exotiques, et s'installe à La Palmyre, au cœur d'une forêt de pins maritimes et de chênes verts, tout proche des plages de l'océan Atlantique.
Aujourd'hui cependant, afin d'éviter de trop les dénaturer, lesanimaux ne sont plus élevés en nurserie mais par leurs parents. Ce n'est donc plus que dans des cas exceptionnels — abandon du petit, manque de lait ou d'instinct maternel, petit qui présente une pathologie, etc. — qu'un petit est retiré à sa mère.
En 1975, le parc zoologique a reçu 260 000 personnes dont 190 000 pendant les trois mois d'été.
En 1976, de nombreux animaux sont évacués en raison d'un grand incendie qui ravage la forêt de la Coubre et menace le zoo, et qui heureusement, finit par s'arrêter à quelques centaines de mètres du zoo.
En mars 1978, la première naissance d'un gorille en France se produit au Zoo de la Palmyre.
En 1984, une première naissance d'ours blanc a lieu au Zoo de la Palmyre.
Depuis 1985, les flamants du Chili se reproduisent avec succès.
En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s'installe quinze jours dans une cage du Zoo de la Palmyre, sous l'étiquette Homo sapiens, pour y observer les humains avec les yeux des animaux.
En 1989, le Zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'otarie de Californie et emploie un vétérinaire à temps plein.
En 1992, le Zoo de la Palmyre réussit sa première reproduction de guépards.
En mars 1993, le zoo s'est agrandi de 4 hectares et présente une vaste plaine africaine où sont mélangés des zèbres, des antilopes et des autruches.
En 1994, est construit le nocturama pour roussettes.
En 1995, le Zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'éléphant d'Asie.
En 1996 est créé le bassin des ours polaires. D'une capacité de 1000 m³ d'eau, il permet aux visiteurs d'observer les évolutions de ses pensionnaires, que ce soit à l'air libre ou sous l'eau grâce à des vitres de 5 cm d'épaisseur.
Une serre tropicale, dont la construction est prévue pour s'achever en 2009, offrira 4 hectares aux anthropoïdes, portant la surface du zoo à 18 hectares.
En octobre 2005, Claude Caillé a officiellement pris sa retraite, cédant ainsi sa place à son fils, Patrick Caillé.
En décembre 2005, le zoo a perdu l'ours polaire mâle, qui n'a pu être remplacé qu'à partir de juillet 2006 par l'ours Moni, venu tenir compagnie à Tania.
Le tigre de Sibérie mâle, âgé d'une douzaine d'années, a quitté le zoo de la Palmyre en juin 2006 pour rejoindre Toundra, une femelle du zoo d'Amnéville. Il a été remplacé par un couple de tigres asiatiques.
La canicule de l'été 2006 a nécessité que soient mis en place des dispositifs particuliers pour certains pensionnaires, notamment les manchots du Cap, pour lesquels a été installée une brumisation.
L'éléphante Homaline a quitté le zoo à l'automne 2006 pour rejoindre le zoo de Pont-Scorff.
Le zoo bénéficie pour la saison 2009 d'une superficie supplémentaire de quatre hectares consacré aux grands singes.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Zoo_de_La_Palmyre )
Très répandue en Charente-Maritime, la rose Trémière nous rappelle les vacances . C’est une plante vivace qui fleurit de juillet à septembre. Avec des fleurs de couleur vive : rouge, carmin, rose, abricot ou blanc, la rose Trémière apprécie un sol calcaire, peu humide et une exposition ensoleillée. Elle agrémentera le fond d’un massif, un mur ou encore une haie de conifères. Elle peut atteindre 2 à 3 mètres de haut, aussi, il est préférable de placer un tuteur s’il y a beaucoup de vent.
La multiplication est facile : il suffit de récupérer les graines sur les fleurs arrivées à maturité pour les semer l’automne suivant
Savez-vous d’où vient ce nom ? Il s’agit d’une déformation du nom « rose d'Outremer ». Elles ont été apportées d'Orient par les croisés du Moyen Âge.
Elle se nomme rose trémière ou rose de trémière en raison d'une altération de « rose d'Outremer », attesté dès 1500, apportée d'Orient par les croisés du Moyen Âge, aux xiie et xiiie siècles. Elle est encore appelée passe-rose ou primerose ou bâton de Jacob. Elle est d'origine de sud-ouest de la Chine.
C'est une plante typique des jardins champêtres, bien que peu d'espèces soient vivaces (la plupart sont bisannuelles). On les classe généralement toutes dans la catégorie des vivaces herbacées en raison de leur grande taille. On accorde à la rose trémière des vertus médicinales.
Article sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Binuchards
Les Binuchards sont un groupe de rock festif à influence celtique, cadien et charentaise, originaire de Gémozac (Charente-Maritime).
Les Binuchards puisent leur chanson d'un large éventail sémantique, depuis la tempête, les touristes qui viennent en Charente-Maritime jusqu'au cannabis, en passant par les fameux mollusques gastéropodes que sont les cagouilles (escargots). Le tout est bien sûr cuisiné avec humour et joie de vivre. Des mots et des expressions de saintongeais viennent ponctuer leurs paroles pour aboutir à un mélange explosif, drôle et terriblement dans l'esprit charentais.
En un siècle, les carrelets ont affirmé leur appartenance au patrimoine de la région aquitaine. Ils sont quelques centaines sur les rivages de l'estuaire de la Gironde et de la Dordogne.
Les hommes et les carrelets:
Au cours de l’histoire, les relations entre les hommes et les carrelets ont évolué. Contrairement aux idées reçues, la pêche au carrelet ne permettait pas aux hommes de survivre. La pêche « des pauvres, des sans-travail, des sans ressources » donnait tout juste un complément alimentaire fort apprécié ; parfois lorsque les prises étaient conséquentes, celles-ci représentaient une monnaie d’échange.
La pêche au carrelet est avant tout une pêche de hasard, puisque le filet ne retient que le poisson qui s’y trouve au-dessus, au moment de la remontée du filet.
1900 : Les premiers carrelets à ponton:
Cette méthode de pêche traditionnelle est très ancienne et remonterait au XVIIIème siècle. Dans un souci d’amélioration des conditions de pêche, les pêcheurs mettent en place des installations sur pilotis et un mécanisme pour le filet.
Les carrelets à poste fixe ou carrelets à ponton apparaissent vers 1900 sur les quais, les digues des ports, les avancées de rochers surplombant la mer, ainsi que dans les « trous » des falaises qui offrent à la fois des plates-formes pour les mâts et des abris pour les pêcheurs. Très vite poussés par l’envie de trouver un emplacement idéal, les pêcheurs édifient des installations en hauteur plus complexes avec une passerelle et une plate-forme pour poser le mécanisme du filet.
1910 : Des installations plus complexes et plus nombreuses: Les carrelets à ponton se multiplient le long des rivages car ils séduisent un public plus divers qui a accès à ces constructions pour de moindres frais.
Vers 1910, c’est dans les pêcheries que s’inscrivent les premières installations de carrelet à ponton.
Positionnés sur les passerelles, les pêcheurs peuvent alors manœuvrer plus aisément le filet. En quelques années, les falaises se peuplent d’estacades de plus en plus longues. Le paysage est radicalement transformé par la prolifération des carrelets. Une démocratisation des utilisateurs accompagne le phénomène.
Cependant, ces constructions coûtent cher et il faut, pour se livrer à ce passe-temps, de l’argent et du temps libre. Grâce à l’aide d’E.D.F. qui remplace les poteaux électriques en bois à bas prix par des poteaux en béton, des constructions de plus grandes dimensions se multiplient.
Les propriétaires de carrelets:
La construction et l’achat d’un emplacement sur les rivages nécessitent un investissement. Au début du XXème siècle, seules certaines catégories de personnes, aisées pour la plupart, pouvaient s’offrir ce plaisir.
La majorité des propriétaires de carrelets étaient des membres de professions libérales, des commerçants, des artisans, des cultivateurs aisés et des retraités qui employaient un ancien pêcheur pour garder et entretenir leurs biens. Pendant l’absence des propriétaires, les gardiens bénéficiaient de l’installation pour venir y pêcher.
Puis, avec l’augmentation du temps libre et du niveau de vie, les ouvriers et les employés accèdent aux carrelets pour venir y chercher le repos et le bien-être en s’adonnant à la pêche.
Années 50 - Les carrelets en situation délicate:
Dans les années 50, l’expansion touristique de masse et le manque de poissons viennent modifier l’histoire des carrelets qui se voient délaissés.
En effet, avec l’après-guerre survient une période de stagnation pour les carrelets. Le contexte change : développement de nouvelles formes de loisirs collectifs et organisés, apparition de la télévision, essor de l’automobile et raréfaction du poisson. Les carrelets sont délaissés et désaffectés car ils ne constituent plus l’intérêt principal des touristes.
Beaucoup d’installations sont abandonnées et se dégradent. A cette époque, une polémique naît entre ceux qui considèrent que les carrelets dénaturent le paysage du littoral et ceux qui réagissent en revendiquant l’appartenance des carrelets au patrimoine de la région.
Constructions rudimentaires, les carrelet
s ne sont pas à l’abri des intempéries et nombreux d’entre eux n’ont pas survécu aux tempêtes de ces dernières années.
Durant les deux tempêtes qui se sont abattues sur l’estuaire en 1996 et 1999, presque tous les carrelets des deux rives ont été soit détruits, soit endommagés. Les propriétaires, déterminés ont entrepris de les remettre sur pied. Aujourd’hui le taux de reconstruction est estimé à 80% sur les deux rives.
De nos jours - défense des carrelets:
Une nouvelle motivation émerge actuellement : conserver les carrelets, éléments d’un patrimoine apparus il y a un siècle.
Aujourd’hui, les carrelets sont défendus par des associations de pêcheurs, convaincus que ces éléments font inévitablement parti du paysage aquitain et qu’ils sont témoins d’un temps passé et d'anciennes traditions. Le monde du tourisme plaide lui aussi pour la reconstruction des carrelets disparus.
( texte trouvé sur http://cabanes.u-bordeaux3.fr/index.php?ob=evolution&cab=carrelet )
| Cependant, si vous poursuivez votre chemin en direction de Meschers-sur-Gironde, vous traverserez un poumon vert qui semble résister sous la pression du tissu urbain, il s'agit de la Forêt de Suzac.
La Pointe de Suzac, véritable proue de la forêt de Suzac, surplombe l'Océan et l'Estuaire de La Gironde. Elle marque la frontière entre ces deux éléments. Les falaises calcaires de La Pointe dominent l'embouchure du plus grand et du plus sauvage estuaire d'Europe. Le blanc immaculé des falaises, les multiples nuances de bleu et vert témoignant de la rencontre des eaux, resteront gravés dans votre esprit.
Mais Suzac, ce sont aussi les yeuses, ces boisements denses de Chênes verts, sculptés par le vent et les embruns, à l'atmosphère mystérieuse.
C'est encore une forêt, où tour à tour, le Chêne vert, le Pin maritime, le Chêne pubescent se font concurrence et s'entremêlent, le tout ondulant au gré d'une topographie chahutée. |
Ici, pas de grands pare-feu, pas de vaste pinède, simplement un réseau de petites allées qui cheminent au sein d'une forêt confinée aux allures méditerranéennes. En bordure du littoral, la tempête du 27 décembre 1999 a marqué le paysage mais à l'échelle de la forêt, cet impact est ponctuel. Cet événement, sur les parcelles protégées du Conservatoire, favorisera la régénération naturelle et entretient même une diversité écologique. |
La flore
Le Pin maritime et le Chêne vert sont deux des éléments arborescents. La formation végétale de Chênes verts souligne le caractère méditerranéen du site. Celle-ci, associée au calcaire, constitue un ensemble remarquable, car elle est identifiée uniquement dans ce département sur le littoral atlantique. |
La faune
Pouillot véloce, Pic épeiches, Palombes, Mésanges charbonnières, Mésanges bleues, Mésanges nonnettes, Troglodytes mignons animent la forêt et ses lisières. |
Histoires et pratiques
La présence de fondations gallo-romaines à flanc de falaises témoignent de l'occupation du site dès l'époque gallo-romaine. Deux interprétations sont possibles : ruines d'une ancienne villa ou d'un bâtiment de type administratif destiné à baliser l'entrée de l'Estuaire de La Gironde. La Pointe de Suzac est parsemée de plusieurs édifices qui révèlent son importance stratégique au cours de l'Histoire. Dès le début du 19è siècle, les relations s'enveniment avec les Britanniques, Napoléon 1er imagine des fortifications. Cela se traduira tardivement, à la fin siècle, par la réalisation d'un corps de garde et de traverses abri (l'une est encore visible sur le site).
Hélas, l'ensemble a été en grande partie détruit par les bombardements alliés d'avril 1945. La Pointe de Suzac a été un des éléments du mur de l'atlantique, une de ces forteresses côtières nommées " poches ". |
Casemates, Poste de Direction de tirs, impacts d'obus sont encore visibles pour témoigner de l'Histoire. Leur présence rappelle la destruction de Royan, ville voisine, entièrement écrasée sous 1500 tonnes de bombes larguées par les forces alliées en janvier 45 afin de libérer la ville des troupes allemandes. |
Dans les années 60, l'empreinte de l'homme se traduit par un développement touristique de plus en plus important. On assiste à la construction en forêt de cabanons, petites résidences secondaires, édifiées sans permis de construire. Villages vacances et campings vont ensuite exercer une pression de plus en plus forte sur l'espace forestier.
( http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=251&site=1932)
1. jupi le 25-05-2010 à 16:24:53
très bon début pour votre nouveau blog.
j'aime
Le phare de Cordouan est un phare situé à sept kilomètres en mer sur le plateau de Cordouan, à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, estuaire formé par la confluence de la Garonne et de la Dordogne, donnant dans l'océan Atlantique. Il éclaire et sécurise fortement la circulation dans les deux passes permettant l'accès à l'estuaire : la Grande passe de l'Ouest, balisée de nuit, qui longe le rivage nord depuis le banc de la Coubre, et la passe Sud, plus étroite, et qui n'est absolument pas balisée la nuit.
Il se trouve dans le département de la Gironde, en Aquitaine, entre les villes de Royan, Vaux-sur-Mer et la Pointe de Grave, sur le territoire de la commune du Verdon-sur-Mer, sur lequel il figure à la parcelle numéro 1 du cadastre.
Le phare de Cordouan, appelé parfois le « Versailles de la Mer », le « Phare des rois » ou encore le « Roi des phares », fut le premier phare classé monument historique en 1862, en même temps que Notre-Dame de Paris.
Au Haut Moyen Âge, des Maures de Cordoue auraient installé, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, un comptoir commercial. Pour assurer la sécurité de leurs vaisseaux, et leur permettre de circuler à travers les dangereux courants des passes, ils auraient construit un phare. Le nom du Phare de Cordouan serait dérivé de « Cordoue ». Mais aucun document ne vient confirmer cette hypothèse.
La circulation des navires étant toujours aussi dangereuse dans cette zone, au xive siècle, lePrince Noir (Édouard de Woodstock), prince de Galles et duc de Cornouailles, fils aîné du roiÉdouard III d'Angleterre, qui gouverna la Guyenne de 1362 à 1371, ordonna la construction d'une tour au sommet de laquelle une personne vivait recluse et allumait de grands feux. Mais, cette tour fut vite abandonnée, et deux siècles plus tard, elle était en ruine.
À la fin du xvie siècle, le Maréchal de Matignon, gouverneur de Guyenne, se préoccupa à son tour de la sécurité de la navigation dans l'estuaire. Le 2 mars 1584, en présence de son amiMichel de Montaigne, maire de Bordeaux, il passe commande du phare de Cordouan à Louis de Foix, ingénieur-architecte. Le nouvel ouvrage est qualifié d'« œuvre royale ».
Louis de Foix a consacré 18 ans de sa vie et toute sa fortune à la construction du phare et mourra en 1602 avant d'en voir la fin. Son fils reprendra sa succession mais ruiné, il transmettra le flambeau à François Beuscher, ancien conducteur de travaux de Louis de Foix qui termina son œuvre en 1611, soit 27 ans après la signature du contrat.
Lors de sa mise en service, au xvie siècle, le phare était constitué d'un petit dôme à huit baies fermées de vitraux. Dans un bassin placé sur un piédestal en bronze, on brûlait un mélange de bois, de poix et de goudron. La fumée était évacuée par une pyramide creuse de 6,50 m de hauteur. Le feu était situé à 37 m au-dessus des plus hautes mers.
En 1645, une violente tempête détruisit la pyramide et le dôme ; ce dernier fut rétabli en 1664, et le combustible fut remplacé par du blanc de baleine.
En 1719, la partie supérieure de la tour fut démolie. Elle sera reconstruite en 1724 sur de nouveaux plans, dus au Chevalier de Bitry, ingénieur en chef des fortifications de Bordeaux.
Le premier feu à réverbères paraboliques vit le jour en 1782.
De 1782 à 1789 l'ingénieur Joseph Teulère suggéra de rehausser cette tour de 30 mètres en conservant le rez-de-chaussée et les deux étages, et ceci dans le style Louis XVI dont la sobriété un peu sèche contraste avec la richesse des étages inférieurs, qui ont conservé leur décoration Renaissance.
Puis, en 1790, l'ingénieur Teulère, après avoir rehaussé le phare à 60 m au-dessus des plus hautes mers, mit au point le premier feu tournant à réverbères paraboliques. Il était constitué de lampes à huile, ou becs d'Argand, et était manœuvré par une machine construite par Mulotin, horloger à Dieppe. Le combustible était un mélange de blanc de baleine, d'huile d'olive et d'huile de colza.
Le premier appareil lenticulaire de Fresnel à système tournant, application de l'invention d' Augustin-Jean Fresnel, fut expérimenté à Cordouan en 1823. La lampe à trois mèches concentriques, approvisionnée à l'huile de colza au moyen d'une pompe aspirante et foulante, était placée au « plan focal » de l'appareil.
En 1948, l’électrification du phare de Cordouan fut réalisée au moyen de deux groupes électrogènes autonomes - on en rajouta un troisième en 1976 - reliés à une lampe de 6000W en 110 volts triphasé. Le feu fixe, transformé enfeu à occultations avec trois secteurs colorés, est situé à 60,30 m au-dessus des hautes mers.
En 1984, une lampe de 450 W au xénon a été installée. Mais elle a été remplacée trois ans plus tard par une lampe de 2000W aux halogènes
Entre mars et novembre 2005, une cuirasse de béton armé de 70 mètres de long et de 8 mètres de haut a été construite autour du flanc ouest du bouclier, afin de mieux le protéger des assauts de la houle d'ouest, qui entraînait des vibrations mettant en danger la structure du phare. Les travaux, réalisés par la société Guintoli, ont coûté environ 4,5 millions d'euros.
La tour comporte six étages :
Chapelle | Vitraux |
Le phare de Cordouan est entré en service en 1611 et, depuis cette date, des générations de gardiens s'y sont succédé.
Aujourd'hui encore, le phare de Cordouan demeure le dernier phare français sur lequel vivent et travaillent des gardiens. Effectuant des roulements parmi une équipe de trois personnes (14 jours au phare, 7 jours de repos, 7 jours au phare, 7 jours de repos), les deux gardiens présents sur le phare s'occupent essentiellement de l'entretien, du nettoyage, et de l'accueil des visiteurs venus en bateau des côtes charentaises ou girondines. Ils résident dans les locaux circulaires présents dans la cuirasse du phare, qui comportent plusieurs chambres aménagées.
En prévision de l'automatisation totale du phare, le gardiennage prendra fin en octobre 2009, ce qui mettra un terme à la présence humaine sur Cordouan. L'association pour la sauvegarde du Phare de Cordouan milite cependant pour le maintien de la présence de gardiens après cette échéance.
Après le départ définitif des gardiens, la gestion du site devrait être assurée par la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, une présence sur le site étant nécessaire pour assurer l'entretien du phare et éviter les actes de vandalisme. Un projet d'installation d'un gite accueillant les visiteurs pour un ou plusieurs jours dans les logements de la cuirasse est à l'étude.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Cordouan
Ballade inoubliable en bateau avec une équipe très
sympathique
1. jupi le 25-05-2010 à 16:26:14
belle balade entre amis non ?
tu as sécher depuis
2. meschers ti frère le 25-05-2010 à 18:31:36 (site)
superbe ballade,Oui j'ai séché depuis longtemps
La nef unique comprend trois travées, éclairées de baies en plein-cintre ornées de vitraux de facture récente. Le chevet, très sobre, est constitué d'un mur aveugle, de même que les deux croisillons.
Des voûtes en plâtre ont remplacé à la fin du XIXe siècle la charpente qui couvrait l'édifice.
La façade est caractéristique du style néo-classique, assez mal représenté dans la région. Elle se compose de trois portails en plein-cintre, encadrés de quatre pilastres doriques.
L'ensemble est surmonté d'un vaste fronton triangulaire. Le clocher borde la façade sur son côté gauche : des traces d'arcatures gothiques à sa base montrent que l'ancienne église était située un peu en retrait de l'actuel édifice, débordant probablement sur le parvis.
Ce clocher carré et massif abrite trois cloches : Jeanne, un bourdon de 675 kilos sonnant le Fa, est la plus ancienne. Elle fut bénite en 1890, sous le pontificat de Léon XIII. Deux cloches plus petites, Lucie et Anne-Radegonde, furent installées dans le clocher le 6 décembre 2000. La première, pesant 96 kilos, sonne le Fa ( un octave au-dessous de Jeanne ), la seconde, pesant 128 kilos, sonne le Mi-bémol.
Deux pinacles témoignent de l'inachèvement du clocher, qui était prévu pour supporter une flèche en pierre. Restauré par l'architecte Marc Roberti entre 1896 et 1898, ce clocher, qui est devenu l'un des symboles de la ville, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1925
1. lapinbleu2 le 22-05-2010 à 04:04:33 (site)
kikoo..
merci de ta charmante visite..
article trés intéressant que tu nous fais partager..
lapinbleu c'est sur msn ou facebook ?
au fait, c'est quand ton anniversaire ? .. lollll..
bon week end..
kissouilles.. jean claude..
Cadet célèbre écumeur des mers avec son Bouc nommé belin
La légende dit qu’il trompait les navires avec les lanternes portées par un bélier noir aux cornes recourbées.
Il sortait par gros temps, attirait les navires sur les écueils, causant de nombreux naufrages par ses malédictions.
Il pillait les épaves et amassait des trésors que l’on n'a jamais retrouvés !
Le mythe du naufrageur Il exista, sur les côtes française de l’Atlantique et de la Manche, des naufrageurs et de petites communautés pirates. L’état de guerre endémique du XVe au XVIe siècle favorisa cette forme de piraterie. Le pillage d’épaves varia également selon les régions. On le trouva surtout le long des côtes qui bénéficiaient de conditions géographiques particulières (courants, bancs de sable, hauts-fonds rocheux), d’une densité importante de population et de la proximité de routes commerciales. | |
Le pilleur-naufrageur relève surtout d’un mythe forgé à l’époque romantique. L’image du feu allumé pendant la tempête pour attirer les navires relève de l’imaginaire. Il faut attendre le XIXe siècle pour qu’il y ait des phares dignes de ce nom. | |
Dans une tempête, un feu allumé sur une plage, ou même sur une éminence, était, le plus souvent, invisible du large. Le mauvais état du navire, l’incompétence du capitaine et de son équipage, les difficultés de la navigation et la violence naturelle des éléments suffisent à expliquer la quasi totalité des naufrages. |
Le naufrageur Cadet a-t-il existé? A vous de juger!
1. jacouille le 15-09-2010 à 08:03:25
oui,ila exister.2011 sera un rendez vous important pour meschers,un descendant direct de cadet sera sur la plage,moins sanguinaires.chercheurs de moules a la poele,il va vous epatés par sa tenue.a bientot
Les grottes de Régulus creusées dans des falaises blanches de calcaire, servirent successivement de réserves à grain, de cachettes aux contrebandiers, de refuges aux protestants, de logements aux miséreux, et de guinguettes.
Le nom de Régulus vient d'un vaisseau de guerre français, un splendide 2 ponts, 3 mâts, sabordé face à Meschers pour ne pas tomber au mains des Britanniques en 1814.
Les salles se succèdent pour nous en faire découvrir l'organisation et la vie intense au 19ème siècle et au début du 20ème siècle.
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Cadet le Naufrageur
La légende dit que Cadet le Naufrageur trompait les navires avec les lanternes portées par un bélier. Les navires s'échouaient sur les rochers, il pillait les épaves et amassait des trésors que l'on n'a jamais retrouvés ! Une des plages de Meschers porte son nom, la plage Cadet.
Le rémouleur
| Marie Guichard, la dernière occupante
Marie Guichard, la "Guicharde", décédée en 1923, figure sur plusieurs cartes postales. On nous dit qu'elle vendait ses cartes postales aux touristes.
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Au cours de la visite, on remarquera un petit panneau et une belle maquette de bateau qui nous explique la dénomination des grottes et des petits panneaux très instructifs sur les falaises.
Le Regulus
Le Regulus est un navire de guerre mis en service en 1805 En 1813, le Regulus est dans la Gironde avec les Bricks Java, Malais et Sans-Souci pour protéger l'entrée dans l'estuaire. En avril 1814, le Regulus et les trois Bricks sont mouillés devant Meschers, bloqués par l'escadre anglaise. Dans l'impossibilité de sauver ses navires, le Capitaine de Vaisseau Regnauld livre aux flammes le Regulus, le Malais et le Sans-Souci, conformément aux ordres reçus".
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Le maitre nageur | Le baigneur et la baigneuse |
A noter quelques animations phares:
La formation des falaises de Meschers
A la fin du crétacé inférieur, il y a environ 100 millions d'années avant nous, le niveau de la mer se situait à 25 mètres au-dessus du niveau actuel.
Lors du Cénomanien (milieu du crétacé), une élévation spectaculaire amena le niveau de la mer à environ 200 mètres plus haut.
Là où se situe actuellement Meschers, s'étendait une mer chaude, formant un golfe relativement peu profond.
Durant des millions d'années, se déposèrent sur les fonds des milliards de squelettes d'animaux et de végétaux planctoniques (être vivants microscopiques).
Ces dépôts formèrent d'énormes couches de sédiments calcaires, notamment de craie (qui donne son nom au crétacé) dans laquelle furent emprisonnés les restes d'animaux marins, vivant dans cette mer chaude.
C'est donc à la fin de l'ère secondaire, au crétacé supérieur, de 90 à 65 millions d'années avant nous, que se formèrent les falaises de Meschers".
Le paysage actuel des falaises
En partie haute, c'est le calcaire tendre et jaune du Maestrichien (apparenté au tuffeau) dans lequel l'homme creuse souterrains, refuges et habitations.
Au dessus des plataines s'élève la muraille des falaises.
A la base, le calcaire du campanien, qui fut utilisé comme pierre à bâtir (tirée des "carrières" situées en direction du port de Meschers).
L'érosion marine a fait reculer la falaise, laissant au pied de celle-ci des plataines qui découvrent à marée basse".
( texte de http://www.bernezac.com/Meschers_Grottes_Regulus.htm)
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1. obeline8o le 26-05-2010 à 07:16:57 (site)
je te mets dans mes favoris, meschers me rappelle de très bons souvenirs !!!
à bientot j'espère
Photo du site : Bordeaux et l'Aquitaine vues du ciel Cliché Api-Photo | De haut en bas:
< En haut à gauche : La pointe de Suzac (Limite de Saint Georges de Didonne)
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Le port de Meschers:
| L'île de la couronne: Photos du site : imag.in.air
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Zoom sur la falaise et ses carrelets: Photos du site : imag.in.air |
1. Ti frère le 20-05-2010 à 18:12:35
Ça va être un super blog ma grande soeur
2. j-c alias jupi le 27-05-2010 à 17:56:14
bravo Potine
Meschers-sur-Gironde est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Michelais et les Michelaises.
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Panorama sur l'estuaire de la Gironde à Meschers | La commune de Meschers se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge.
C'est une ville et station balnéaire située dans la grande périphérie de l'agglomération royannaise, sur la côte de Beauté.
D'une superficie de 1598 hectares, elle occupe un site bordé par l'estuaire de la Gironde. |
Si l'essentiel du territoire communal est constitué d'un plateau calcaire partiellement recouvert par les sables éoliens, de vastes étendues marécageuses s'étendent au nord-est ( marais de Chênaumoine ) ainsi qu'au sud de la commune ( marais de Béloire ). |
Plusieurs massifs forestiers se répartissent de part et d'autre du territoire. Si près des hameaux de Serres et du Berceau, subsistent quelques restes de la forêt originelle, constituée principalement de chênes et de chênes-verts, l'essentiel du domaine forestier est composé de pinèdes, plantées au cours du XIXe siècle afin de contenir l'avancée des dunes ( massif forestier de Suzac ). Sur le littoral, plages et falaises calcaires alternent depuis la pointe de Suzac jusqu'au port de la ville, ou la côte se transforme subitement en une vaste étendue marécageuse, délimitée par les falaises de Meschers au nord et par celles de Talmont au sud.
| Photos du site : imag.in.air Au premier plan: le massif forestier et la pointe de Suzac Au dessus : Meschers En haut à droite : Talmont sur Gironde |
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.
S O M M A I R E
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1. Ti frere le 19-05-2010 à 14:34:35
Pas mal du tout
2. lapinbleu2 le 19-05-2010 à 15:05:21 (site)
hello !!
pour un début c'est vraiment pas mal.. continue !!
bienvenu parmi nous chez vef et longue vie à ton blog..
j'espère que tu va bien te plaire ici..
belle fin d'aprem..
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3. mediance le 19-05-2010 à 16:50:17 (site)
Bonsoir , meschers un petit coin de paradis j' y ai passée toute les vacances de mon enfance... ! bonne soirée , bise
Commentaires
1. obeline8o le 25-05-2010 à 06:49:23 (site)
coucou je connais meshers j'aime beaucoup, il y a toujours le café "le surf" sur la plage ?
vraiment de très bons souvenirs !!!!